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N° 1133 du Canard Enchaîné – 16 Mars 1938

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Le texte de Pierre Bénard intitulé Prenons ça du bon côté, paru dans *Le Canard Enchaîné* le 16 mars 1938, est une satire piquante qui commente de manière ironique et sarcastique les événements politiques internationaux, en particulier l’Anschluss de l’Autriche par l’Allemagne nazie. À travers un style satirique distinctif, Bénard utilise l’humour pour critiquer la réaction française et internationale face à cette annexion. Dès le début, Bénard adopte une tonalité cynique en évoquant les réactions françaises présumées avant l’Anschluss, ironisant sur le souhait naïf que l’Autriche ne soit pas annexée, sous-entendant que cela n’aurait pas été mieux non plus. Cette approche humoristique souligne l’absurdité de l’indifférence politique et de l’inaction face aux événements menaçants qui se profilent à l’horizon.

L’auteur ridiculise également les réactions des politiciens français, tels que Maurras, Bailby et Flandin, qui hurlent et prédisent des conséquences catastrophiques, mais sont impuissants à empêcher l’expansionnisme hitlérien. Bénard pointe du doigt leur inaction et leur incapacité à anticiper efficacement les actions d’Hitler, soulignant ainsi les échecs de la diplomatie française de l’époque. La satire se poursuit avec une série d’observations acerbes sur les réponses politiques internationales, où les protestations françaises contre l’Anschluss sont tournées en dérision. Bénard caricature les discours diplomatiques creux et les menaces vaines adressées à l’Allemagne nazie, soulignant l’impuissance politique et la peur de l’engagement direct qui caractérisaient la politique étrangère française à cette époque.

L’humour de Bénard atteint son apogée lorsque l’auteur évoque les conséquences prévisibles mais inévitables de l’Anschluss, moquant ceux qui prétendent avoir anticipé l’événement tout en continuant à se conformer à une politique d’apaisement inefficace. Cette critique se manifeste également à travers des personnages comme René Puaux, dont l’ignorance des intentions allemandes est tournée en dérision avec une subtilité ironique.

En conclusion, l’article de Pierre Bénard ne se contente pas de divertir mais invite également à une réflexion critique sur la politique internationale et la diplomatie française de l’époque. À travers une satire aiguisée et incisive, Bénard dénonce les faiblesses et les contradictions de la politique française face à la montée en puissance de l’Allemagne nazie, offrant ainsi une critique mordante mais lucide des choix politiques et diplomatiques qui ont marqué cette période tumultueuse de l’histoire européenne.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux