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N° 1137 du Canard Enchaîné – 13 Avril 1938

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– Je ferai mieux la prochaine fois ! déclare M. Edouard Daladier – Les nouveau ministres sont présentés au Président de la République – Celui-ci a fait semblant de ne pas les reconnaître – L’article humoristique de Pierre Bénard, publié dans *Le Canard Enchaîné* le 13 avril 1938, décrit la présentation des nouveaux ministres du gouvernement d’Édouard Daladier au Président de la République, Albert Lebrun. Avec une ironie mordante, Bénard souligne l’absurdité et la répétitivité de la politique française, où les « nouveaux » ministres sont en réalité des figures familières du paysage politique.

Présentation des ministres :
– Édouard Daladier annonce vouloir former un cabinet d’hommes nouveaux, une promesse récurrente mais rarement tenue par les présidents du Conseil. Daladier présente ses ministres au Président Lebrun, qui feint une surprise et une ignorance exagérées.
– Albert Lebrun joue parfaitement son rôle, prétendant ne pas reconnaître les noms des ministres, même ceux qu’il connaît bien. Il utilise des jeux de mots et des quiproquos pour montrer l’ironie de la situation.

Ministres mentionnés :
– Georges Bonnet (Affaires étrangères) : Confusion avec « bonnet de nuit », soulignant l’absurdité.
– Camille Chautemps : Lebrun feint de reconnaître le nom, en plaisantant sur les familles nombreuses.
– M. de Chappedelaine : Lebrun ne retient pas le nom et le ministre lui-même se vante de son passé politique, soulignant le manque de nouveauté.
– Autres ministres : Sarraut, Mandel, Reynaud, Queuille, Frossard – Lebrun bâille, prétendant qu’ils lui sont inconnus.

– M. Lebrun utilise des réponses humoristiques et des questions feintes pour souligner la répétitivité des visages politiques.
– Interaction entre Daladier et Lebrun : Daladier tente de maintenir le sérieux, tandis que Lebrun continue ses plaisanteries, montrant un manque de respect implicite pour la cérémonie.

– Lebrun, en feignant une véritable tristesse, fait une remarque mélancolique sur l’absence de nouvelles figures pour divertir son petit-fils, surnommé « Poupou ». Cette dernière touche humoristique souligne l’absurdité de la situation politique où les mêmes personnes continuent de tourner en rond dans les hautes sphères du pouvoir.

Cet article de Bénard dans *Le Canard Enchaîné* se moque de l’immobilisme politique et de la façade de renouvellement souvent affichée par les dirigeants. L’humour et l’ironie sont utilisés pour critiquer la superficialité des changements annoncés par Daladier, tout en mettant en lumière la connivence et le jeu de rôles entre les hauts fonctionnaires de la République.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux