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N° 1148 du Canard Enchaîné – 29 Juin 1938

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Dans l’article On a libéré Franco, publié dans Le Canard enchaîné le 29 juin 1938, Pierre Bénard critique vivement la libération successive des membres du Comité Secret d’Action Révolutionnaire (C.S.A.R.) et la réponse des autorités françaises face à cette situation. Bénard commence par relater les libérations des inculpés du C.S.A.R., notamment Pozzo di Borgo et le général Duseigneur, en ironisant sur la prétendue impartialité de la justice française. Il anticipe que d’autres membres, comme Moreau de la Meuse et Eugène Deloncle, seront bientôt libérés grâce à l’action de M. Doreau et de sa Chambre des mises en liberté.

Le ministre de la Justice (garde des Sceaux), avec un air peiné, tente de justifier ces décisions en invoquant la séparation des pouvoirs. Cependant, Bénard se moque de cette justification, suggérant que cette séparation est une « grosse ficelle » dissimulée sous un ruban, et que les magistrats ne sont pas insensibles aux désirs des politiciens. L’auteur rappelle l’affaire Stavisky, où des magistrats avaient été accusés d’être influencés par des hommes politiques. Il fait le parallèle avec la situation actuelle, insinuant que les libérations des membres du C.S.A.R. sont le résultat de la complaisance des autorités françaises, qui préfèrent fermer les yeux sur ces activités potentiellement dangereuses pour éviter des conflits internes.

Bénard critique ensuite l’hypocrisie des politiciens, tels que Daladier et Reynaud, qui prétendent ne pas pouvoir intervenir dans les décisions judiciaires, tout en permettant implicitement ces libérations. Il accuse les politiciens d’être plus préoccupés par leurs propres intérêts et relations que par la justice et la sécurité publique.

Il termine par une mise en garde sombre : ces libérations pourraient avoir des conséquences désastreuses pour la France. En relâchant des individus impliqués dans des activités subversives, les autorités pourraient encourager des actions violentes similaires à celles observées en Espagne. Bénard conclut en affirmant que, par leurs actions, les politiciens français libèrent symboliquement le général Franco, chef des forces nationalistes espagnoles, et se rendent complices de potentielles violences futures en France.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux