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N° 1194 du Canard Enchaîné – 17 Mai 1939

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Dans son article M. Georges Bonnet vient de faire en Angleterre un voyage triomphal publié dans Le Canard enchaîné le 17 mai 1939, Pierre Bénard adopte un ton satirique pour commenter le voyage diplomatique du ministre français des Affaires étrangères, Georges Bonnet, en Grande-Bretagne. À travers une série d’anecdotes humoristiques, Bénard critique de manière ironique l’efficacité et l’impact de cette visite.

Bénard commence par décrire l’arrivée de Bonnet à Southampton, où il est accueilli avec des égards particuliers. L’interaction avec le porteur, à qui Bonnet offre une pièce d’un shilling, est présentée de manière triviale, soulignant l’absence de réelle substance diplomatique dans cet échange. Ensuite, Bénard narre les tentatives de Bonnet pour engager des conversations diplomatiques avec divers individus, y compris un policier germanophile qui refuse de parler et un maître d’hôtel avec qui Bonnet discute de l’utilisation de la gelée de groseille avec les muffins. Ces anecdotes mettent en lumière l’inutilité et l’absurdité des interactions de Bonnet, suggérant que ses efforts diplomatiques sont vains et ridicules.

L’article relate également une rencontre dans un pub où Bonnet explique sa politique à un gentleman qui s’avère être chilien et ne comprend rien de ce que dit Bonnet. Cette situation renforce l’idée que les efforts de Bonnet sont mal dirigés et inefficaces. Bénard raconte un léger incident où un journaliste, confondant Georges Bonnet avec Constance Bennett, une célèbre actrice américaine, montre à quel point Bonnet est mal perçu et peu pris au sérieux, même par la presse.

Enfin, Bénard décrit la visite de Bonnet à Londres, où il n’est pas reçu par le Premier ministre Neville Chamberlain. Bonnet se contente de regarder la maison de Downing Street, soulignant l’absence de véritable engagement diplomatique. En rentrant à Paris, Bonnet déclare qu’il n’a pas déjeuné avec Lord Halifax, ce qui rappelle une de ses déclarations passées concernant Stavisky. Bénard termine en notant que Bonnet a perdu toute crédibilité, même lorsqu’il dit la vérité, accentuant l’idée de l’incompétence et du manque de sérieux du ministre.

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux