EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1197 du Canard Enchaîné – 7 Juin 1939

49,00 

L’article La vie militaire à grandes guides,  La Ligne Maginot est devenu Un véritable palace souterrain –  par Roger Salardenne, publié dans Le Canard enchaîné le 7 juin 1939, propose une description satirique et exagérée du confort prétendument luxueux de la Ligne Maginot, une ligne de fortifications militaires françaises. L’auteur utilise un ton humoristique pour critiquer la manière dont les médias et les responsables politiques vantent les conditions de vie des soldats.

Salardenne commence par exprimer son scepticisme initial face aux descriptions élogieuses de la Ligne Maginot, mais il affirme rapidement que la réalité dépasse même les récits les plus flatteurs. En tant qu’envoyé spécial, il décrit avec un grand étonnement les aménagements luxueux qu’il découvre sous terre.

Confort individuel

L’auteur commence par visiter une chambre de soldat de deuxième classe, qu’il décrit comme un « cosy-corner de première ligne » venant de chez Lévitan. Il observe un soldat nonchalamment allongé sur un divan, fumant une cigarette Abdullah à bout doré, et offrant du porto dans des « quarts en vieil argent ». Les livres de chevet sont magnifiquement reliés en peau de chagrin, comprenant des titres comme « Croix de bois » et « Le Manuel du Fantassin ».

Le living-room

La visite continue au « Lido de la section », une piscine luxueuse avec un bar américain. Salardenne décrit des hommes en « bourgeron-smoking » dégustant des cocktails. Il assiste à un concours d’élégance pour le plus beau treillis, présidé par André de Fouquières. Les distractions ne manquent pas, avec des activités variées comme des batailles de fleurs et l’utilisation de masques à gaz pour les « Corsos ».

Les installations supplémentaires

L’auteur énumère ensuite une série d’installations extravagantes : une salle de baccara, un dancing, une pergola, un cinéma permanent, une boîte de nuit, un théâtre, un music-hall, et un milk-bar. Les repas sont servis dans une salle digne des grands hôtels, avec des tables élégantes et des gamelles en platine.

Le salon de coiffure

Enfin, Salardenne visite un salon de coiffure luxueux où des fantassins reçoivent des soins tels que des permanentes et des manucures. Un troupier exprime sa mélancolie à l’idée de quitter cette « existence édénique » pour retourner à la vie civile.

En conclusion, l’article de Salardenne utilise l’ironie pour critiquer l’idéalisation des conditions de vie militaire et la déconnexion entre les récits officiels et la réalité vécue par les soldats. L’exagération des commodités et des distractions sert à souligner l’absurdité de ces descriptions et à questionner la véritable qualité de vie dans la Ligne Maginot.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux