EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 1235 du Canard Enchaîné – 28 Février 1940

49,00 

L’article M. Sumner Welles se livre en Europe à de mystérieuses recherches de Pierre Bénard, publié dans « Le Canard Enchaîné » le 28 février 1940, est une satire qui joue avec le mystère et l’incertitude entourant le voyage de Sumner Welles, envoyé spécial du Président Roosevelt, en Europe.

Sumner Welles, sous-secrétaire d’État américain, est en Europe pour une enquête mystérieuse. La nature de cette enquête n’est pas explicitée, ce qui permet à Bénard de développer un récit plein de suspense et d’humour. Dès le début, l’article évoque le manque apparent d’intérêt en Europe à ce moment-là, renforçant ainsi l’idée que ce voyage pourrait être prématuré ou inutile.

À Rome, Welles est reçu cordialement par Mussolini, mais l’entretien reste insignifiant. L’auteur insère un élément comique lorsque Mussolini offre une photographie de lui-même à Welles. La conversation sur une mystérieuse jeune fille disparue est particulièrement intrigante et absurde, soulignant le romantisme naïf attribué aux Américains.

À Londres, l’entrée dans 10 Downing Street sans le célèbre parapluie de Chamberlain symbolise un changement de saison et peut-être de politique. Welles continue de poser des questions bizarres sur la jeune fille mystérieuse, ce qui embarrasse Chamberlain.

À Paris, l’accueil chaleureux est similaire aux autres visites, avec une réponse humoristique lorsqu’on suppose que Welles veut voir la célèbre artiste française Mistinguett.

À Berlin, Hitler livre un long discours, après quoi Welles pose sa question habituelle. Hitler suggère de demander à Himmler, mais la réaction de Welles à la vue de Himmler est comiquement résignée, montrant une aversion implicite.

Bénard utilise des éléments comiques et satiriques pour souligner l’absurdité et le mystère de la mission de Welles. L’insistance sur une jeune fille disparue, qui semble être une quête romantique et futile au milieu des événements mondiaux graves, crée un contraste humoristique. Les interactions avec les dirigeants européens sont également décrites de manière à mettre en lumière le décalage entre les préoccupations de Welles et la réalité politique de l’Europe.

L’article se termine sur une note de mystère non résolu. Welles n’a pas trouvé ce qu’il cherchait et le but exact de sa mission reste inconnu, tout comme l’identité de la mystérieuse jeune fille. Cela laisse le lecteur dans une confusion amusée, typique du style satirique de « Le Canard Enchaîné ».

Pierre Bénard utilise habilement l’humour et la satire pour traiter un événement diplomatique réel, transformant le voyage de Sumner Welles en une quête absurde et mystérieuse. Cette technique permet de critiquer de manière légère et divertissante les actions politiques tout en maintenant l’intérêt du lecteur à travers des situations comiquement exagérées et des dialogues inventés.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux