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N° 1276 du Canard Enchaîné – 7 Mars 1945

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Dans l’article Drôle d’époque par Pierre Bénard, publié dans Le Canard Enchaîné le 7 mars 1945, l’auteur aborde la situation politique et culturelle en France de l’après-guerre avec une ironie mordante. Bénard critique les absurdités et contradictions de l’époque, notamment en mettant en lumière certains événements et attitudes révélatrices de la société française de ce temps.

L’article commence par la critique acerbe de la pièce « Tristan et Yseult » au Théâtre Edouard-VII, qualifiée de « spectacle le plus ennuyeux de la saison ». Bénard se moque de la situation en suggérant que les spectateurs devraient être indemnisés pour avoir enduré une telle représentation. Il souligne l’ironie de la présence de Teitgen à cette soirée, président de la cérémonie, tandis que l’auteur de la pièce, Lucien Fabre, est en prison pour commerce avec l’ennemi.

Bénard note également le retour de Sacha Guitry au théâtre après son internement à Drancy, commentant sarcastiquement qu’il était relégué à une avant-scène, probablement pour le mettre définitivement de côté.

L’article mentionne la formation d’un nouveau club à Paris, réunissant des vedettes et des personnalités mondaines. Pour en faire partie, il suffirait de prouver qu’on a été un collaborateur pendant l’occupation. Bénard ironise sur le possible président de ce club, suggérant sarcastiquement que cela pourrait être M. de Menthon.

Bénard continue en critiquant l’esprit de charité de l’époque, qui semble pardonner et même célébrer ceux qui ont collaboré avec l’occupant nazi. Il se moque des éloges faits à un cinéaste de la Continental, une société de production cinématographique contrôlée par les Allemands, et ironise sur le fait qu’on présente ces collaborateurs comme des victimes ou des prisonniers, au point de suggérer que Raimu, un acteur célèbre, pourrait recevoir une médaille des évadés.

L’article se termine sur une note sarcastique, soulignant l’absurdité et les contradictions de cette période post-occupation, où les traîtres sont réhabilités et les héros oubliés, montrant ainsi une époque pleine de sujets d’amusement tragique et ironique.

En somme, Bénard utilise son humour acerbe pour critiquer la réhabilitation des collaborateurs et l’hypocrisie de la société française, tout en soulignant les contradictions et absurdités de l’époque.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux