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N° 1277 du Canard Enchaîné – 14 Mars 1945

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Louis-Ferdinand CÉLINE adresse un message au Canard…..par Pierre Bénard – Dans cette lettre fictive, prétendument écrite par Louis-Ferdinand Céline et publiée dans Le Canard Enchaîné le 14 mars 1945, Pierre Bénard déploie une satire virulente et provocatrice sur la situation politique en France après la Libération. La lettre, pleine d’ironie et de vulgarité, attribue à Céline des opinions et des attitudes extrêmes pour critiquer la réintégration de collaborateurs et l’hypocrisie de certains milieux politiques et intellectuels.

La lettre se situe à Sigmaringen, où certains membres du gouvernement de Vichy et leurs partisans, dont le Maréchal Pétain, s’étaient réfugiés. Le ton est provocateur et vulgaire, accentuant le caractère outrancier et satirique du texte.

Céline, dans cette lettre fictive, se moque de sa propre situation en se désignant comme le médecin de Pétain, qu’il dénigre grossièrement. Il décrit un entourage de collaborateurs comme une bande de tricheurs et de faux jetons, soulignant l’hypocrisie et la corruption de ceux qui ont servi le régime de Vichy.La lettre rejette la réhabilitation des collaborateurs, dépeignant un retour à la vie publique de figures comme Déat et Brinon de manière méprisante. Céline fictif affirme préférer la « merde » et la corruption à l’air pur et renouvelé que la Libération était censée apporter. Le texte exprime un pessimisme profond sur la capacité de la France à se purifier de ses anciens collaborateurs et corrompus. Céline fictif se réjouit de la persistance de la pourriture et prédit que les anciens collaborateurs retrouveront leurs positions de pouvoir.

Il attaque également les nouvelles autorités et intellectuels, les accusant de manquer de force pour réellement purger la société des éléments corrompus. Les démocrates populaires et les membres de l’Académie sont tournés en ridicule pour leur incapacité à véritablement nettoyer la société. L’image de Pétain revenant en France, accueilli avec respect et enthousiasme, est utilisée pour souligner l’absurdité et la trahison de ce retour. L’ironie se poursuit avec la description de la charité chrétienne et l’apaisement, présentés comme des hypocrisies masquant le retour des pourris.

Pierre Bénard utilise la figure de Céline et son style provocateur pour dénoncer ce qu’il perçoit comme la continuité de la corruption et de la trahison dans la société française post-libération. La lettre est un cri de colère contre l’oubli et la réintégration des collaborateurs, accusant les nouvelles autorités de ne pas avoir la force nécessaire pour une véritable épuration. Cette lettre fictive est une œuvre de satire politique visant à critiquer la société française de l’après-guerre et ses contradictions. Elle utilise la figure controversée de Céline pour exprimer une révolte contre l’hypocrisie et la corruption persistantes, offrant une vision sombre et cynique de la situation en France en 1945.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux