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N° 1287 du Canard Enchaîné – 23 Mai 1945

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Dans l’article Les imbéciles publié le 23 mai 1945 dans *Le Canard Enchaîné*, R. Tréno utilise l’humour noir et l’ironie pour critiquer et ridiculiser plusieurs figures collaboratrices de la France occupée et leurs proches, en imaginant leurs regrets et leurs reproches après la défaite de l’Allemagne nazie et la libération de la France.

L’article commence avec une anecdote sur Mme Pétain, qui traite son mari, le maréchal Philippe Pétain, d’imbécile pour ne pas avoir suivi son conseil de rester en Suisse, suggérant que cela aurait évité leur situation actuelle. Tréno souligne la vérité cruelle de cette remarque en rappelant que si Pétain avait prévu la défaite allemande, il pourrait être à la place de Charles de Gaulle aujourd’hui, ajoutant une touche de soulagement ironique pour la France.

Tréno continue en rapportant des propos imaginaires attribués à d’autres figures de la collaboration et leurs proches. Mme José de Chambrun, fille de Pierre Laval, reproche à son père de ne pas être resté un honnête avocat, ce qui lui aurait permis d’être président de la Haute Cour aujourd’hui. Pierre Laval, quant à lui, regrette que l’éditeur Otto Abetz n’ait pas accepté de partager son million suisse, ce qui aurait changé son destin funeste.

Il enchaîne avec Mlle Corinne Luchaire, qui reproche à son père Jean Luchaire d’avoir quitté le cinéma pour devenir directeur de journaux, insinuant que sans ce changement de carrière, elle serait actuellement une vedette de cinéma. La femme de Fernand de Brinon le critique pour ne pas avoir utilisé son mariage avec une femme juive pour se faire interner à Dachau et ainsi échapper à la condamnation.

Le texte inclut également une critique envers Abel Bonnard, dont le compagnon regrette qu’il n’ait pas su profiter de sa position pour devenir ministre d’État. Par contraste, Mme Gabriello félicite son mari d’avoir su éviter les Allemands et continuer sa vie paisiblement, ce qui clôt l’article sur une note de cynisme tranquille.

En somme, Tréno utilise des dialogues fictifs et des situations hypothétiques pour exposer l’opportunisme et la lâcheté de ces collaborateurs, montrant comment leurs choix et leurs ambitions les ont conduits à la disgrâce, tout en se moquant de leurs regrets et de leurs tentatives de justifier leurs actions.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux