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N° 1316 du Canard Enchaîné – 12 Décembre 1945

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Dans son article C’est la faute aux prédécesseurs, publié le 12 décembre 1945 dans Le Canard Enchaîné, R. Tréno utilise la satire pour critiquer les nouveaux ministres et leur tendance à blâmer leurs prédécesseurs pour les problèmes actuels. L’article se moque de la manière dont les nouveaux responsables de la Production industrielle et du Ravitaillement, ainsi que d’autres ministres, se plaignent de la situation désastreuse qu’ils ont héritée.

Marcel Paul et le Garde-manger Vide:
Les ministres de la Production industrielle et du Ravitaillement, en particulier, accusent leurs prédécesseurs d’avoir vidé les ressources disponibles, notamment le coffre à charbon et les réserves alimentaires.

M. Pleven et les Finances:
R. Tréno met en scène M. Pleven, le ministre des Finances, qui se plaint amèrement de la situation laissée par son prédécesseur. Il évoque la difficulté de remonter la pente financière et laisse entendre que toute dévaluation future ou incapacité à répondre aux revendications des fonctionnaires sera imputable à son prédécesseur.

M. Teitgen et la Justice:
Le nouveau ministre de la Justice, M. Teitgen, exprime son désarroi face à la gestion antérieure du département. Il déplore l’état de l’épuration, les procès non jugés, et propose des solutions absurdes comme la fermeture des tribunaux trois jours par semaine et l’ouverture des prisons les autres jours, avec des suspensions de peines toutes les demi-heures.

Le Chef du Gouvernement et le Général: Le nouveau chef du gouvernement, tout en paraphrasant ironiquement la maxime de Poil de Carotte, blâme son prédécesseur pour avoir mal géré les ministres et la situation globale. Il se trouve dans l’obligation de signer de nouvelles restrictions et d’imposer des mesures plus strictes dès son arrivée au pouvoir. Il évoque le système de la seconde lecture comme une manière de manipuler l’assemblée constituante, soulignant que malgré cette possibilité de contrôle, son prédécesseur n’a pas su bien gérer les ministres en place.

L’article se termine par une phrase ironique et optimiste : « Ça ira mieux demain ! » Cette phrase, souvent utilisée pour rassurer face à des situations difficiles, est ici utilisée de manière sarcastique, soulignant l’absurdité de la situation et le manque de responsabilité des nouveaux ministres.

R. Tréno utilise l’humour et l’ironie pour mettre en évidence la tendance des politiciens à blâmer leurs prédécesseurs plutôt que de prendre des responsabilités et des mesures efficaces. En caricaturant les plaintes et les excuses des ministres, l’auteur critique l’inefficacité et le manque de responsabilité dans le gouvernement de l’époque. L’article reflète une frustration envers la continuité des problèmes malgré les changements de personnel, et une scepticisme quant à l’amélioration future de la situation.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux