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N° 1343 du Canard Enchaîné – 19 Juin 1946

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L’article « Il a débarqué » de R. Tréno, publié dans « Le Canard enchaîné » le 19 juin 1946, est une satire qui joue sur les attentes et les espoirs de la population française à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le texte utilise le thème du débarquement pour évoquer de manière humoristique et ironique les espoirs de libération des Français et la complexité des réalités politiques de l’époque.
La nouvelle du débarquement se répand rapidement, suscitant une joie immense parmi les habitants des différents quartiers de Paris. Cependant, cette joie est teintée de prudence, car l’occupant est encore présent. Les gens doivent contenir leur enthousiasme et leur espoir de libération. L’auteur utilise ici une métaphore pour décrire le désir de voir le pays se libérer des contraintes politiques et des influences étrangères.
La référence à un homme autrefois perçu comme un complice des bolcheviks et un promoteur de l’anarchie, mais qui finit par incarner les espoirs du parti de l’Ordre, souligne l’ironie des retournements politiques. Maurice Schumann est cité avec une phrase énigmatique, ajoutant une dimension prophétique à l’attente de ce changement.
Le texte continue en décrivant la longue attente et les déceptions, notamment la tentative échouée de Sainte-Hermine en Vendée, qui avait déprimé de nombreux Français. Les ennemis, goguenards, se moquaient de l’idée d’un débarquement, mais la revanche arrive finalement avec l’annonce à la radio d’une opération extraordinaire. Cette opération symbolique représente une victoire morale pour ceux qui ont gardé espoir.
L’article énumère ensuite les forces impliquées dans cette libération fictive : les blindés, la division Soustelle, la flotte de l’amiral d’Argent, et bien d’autres, y compris des figures féminines comme Mlle de Miribel. Ces noms et ces unités évoquent une mobilisation nationale, créant une image vivante de la libération tant attendue.
En conclusion, l’article de R. Tréno utilise le thème du débarquement pour souligner les aspirations et les frustrations des Français après la guerre, tout en se moquant des retournements politiques et des prophéties opportunistes. C’est une satire mordante qui reflète les complexités et les contradictions de l’époque, tout en célébrant l’esprit de résistance et d’espoir.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux