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N° 1346 du Canard Enchaîné – 10 Juillet 1946

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Dans cet article intitulé « M. Paul Reynaud a raison » publié dans « Le Canard enchaîné » le 10 juillet 1946, Pierre Bénard offre une critique acerbe et satirique de l’attitude de Paul Reynaud et des événements entourant l’été 1940 en France.
Paul Reynaud, cherchant à justifier son rôle pendant cette période tragique, avait déclaré à l’Assemblée Constituante qu’il fallait « se remettre dans l’atmosphère de l’époque ». Bénard prend cette déclaration et en montre les dangers potentiels. Il se demande ce qui arriverait si l’on se remettait véritablement dans cette atmosphère, et rappelle que cette période n’était pas de tout repos.
Bénard évoque les souvenirs de ce temps troublé où les citoyens français étaient plongés dans une profonde insatisfaction et une colère palpable envers leurs dirigeants. Il décrit des scènes typiques, telles que des haltes dans des auberges où l’on écoutait la radio, des officiers abandonnant leurs troupes pour rejoindre leurs familles, et des généraux se décorant mutuellement dans des cérémonies grotesques. Les discours nasillards des politiciens, qui semblaient si éloignés des réalités du terrain, sont aussi mentionnés pour souligner le fossé entre les paroles des dirigeants et la réalité vécue par les citoyens.
L’article se moque également des tentatives de blâme de certains hommes d’État, qui accusaient les instituteurs et des intellectuels comme André Gide pour leurs échecs, tout en assistant à des manifestations pieuses pour expier les péchés de la France.
En conclusion, Bénard ironise sur la suggestion de Paul Reynaud, indiquant qu’il serait en effet bénéfique de se remettre dans cette atmosphère pour se rappeler des erreurs et des horreurs de cette époque, afin de ne pas les oublier et surtout de ne pas les répéter. L’article est une critique mordante de l’amnésie collective et des tentatives de réécriture de l’histoire par ceux qui étaient au pouvoir durant ces moments critiques.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux