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N° 1349 du Canard Enchaîné – 31 Juillet 1946

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L’article « L’abondance des récoltes devient catastrophique » de Yves Grosrichard, publié le 31 juillet 1946 dans *Le Canard Enchaîné*, est une satire mordante de la situation agricole et économique en France à cette époque. L’auteur utilise l’ironie pour critiquer les absurdités perçues dans la gestion des surplus agricoles par les pouvoirs publics.
Le texte commence par souligner l’ironie d’une situation où une récolte exceptionnellement abondante est vue comme une « calamité » par les agriculteurs et le gouvernement. En visitant divers endroits comme la Beauce et le Charolais, l’auteur peint un tableau exagéré des « désastres » causés par l’abondance de blé et de bétail. Les gerbes de blé empilées à perte de vue sont décrites de manière dramatique, avec un agriculteur déplorant que la hausse du prix du quintal à 1 000 francs ne fait qu’ajouter à leurs « ennuis ».
Grosrichard continue sa satire en relatant une scène où un quincaillier affiche un écriteau annonçant la rupture de stock de lessiveuses, soulignant la pénurie de certains biens de consommation malgré l’abondance agricole. L’auteur ajoute une dimension humoristique avec une procession religieuse demandant à Dieu de réduire l’abondance en envoyant des sauterelles et de la grêle.
L’article se termine par une scène où deux « profiteurs » sont dénoncés par la communauté, ajoutant une couche de critique sociale sur le favoritisme et les inégalités. Ces individus, décrits comme à l’abri de tous les problèmes, sont accusés de bénéficier injustement du système.
En conclusion, Grosrichard utilise un ton sarcastique pour exposer les contradictions et les absurdités dans la gestion des surplus agricoles et les politiques économiques de l’époque. L’article se moque de la perception des agriculteurs et du gouvernement face à une situation qui, en apparence, devrait être positive, mais qui est transformée en un « désastre » bureaucratique et logistique.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux