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N° 1352 du Canard Enchaîné – 21 Août 1946

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L’article « Les mystères de la guerre: HITLER APPARTENAIT à l’Intelligence Service, Il a sauvé les Alliés » de Pierre Bénard, publié dans *Le Canard Enchaîné* le 21 août 1946, est un chef-d’œuvre de satire et de sarcasme, conçu pour ridiculiser les théories conspirationnistes et les récits héroïques simplistes de la Seconde Guerre mondiale.
Bénard ouvre son article en décrivant une version alternative et farfelue de la libération de Paris, attribuant le succès à des figures improbables comme le baron von Posch Pastor, un personnage fictif. Il juxtapose cet « Autrichien au grand cœur » avec des figures réelles comme Nordling et von Choltitz, mais les place tous dans un récit absurde où von Choltitz, un général allemand, serait secrètement un résistant français.
Le ton ironique de Bénard est évident lorsqu’il mentionne des interventions miraculeuses, comparant la libération de Paris à l’intervention divine de sainte Geneviève en 1914. Cette exagération sert à critiquer la tendance à chercher des explications simplistes ou héroïques aux événements complexes de la guerre.
L’auteur poursuit avec d’autres « révélations », toutes aussi absurdes les unes que les autres. Par exemple, il prétend que le succès de l’armée russe à Stalingrad serait dû à une trahison orchestrée par le même baron von Posch Pastor, qui aurait convaincu le maréchal Paulus de capituler. Cette hypothèse ridicule vise à souligner l’absurdité des théories qui minimisent les véritables stratégies militaires et les sacrifices des soldats.
Bénard continue en attribuant le succès du débarquement de Normandie à des complots impliquant Rommel, commandant des forces allemandes en Afrique du Nord, et une danseuse du ventre, ajoutant une couche de burlesque à son récit. Cette satire accentue la critique de la simplification et de la glorification des événements de guerre.
Le point culminant de l’article est la révélation grotesque que Hitler aurait été un agent de l’Intelligence Service britannique, chargé de provoquer une guerre mondiale pour permettre aux Alliés de détruire le Reich. Bénard utilise cette affirmation pour se moquer des explications conspirationnistes qui cherchent des motivations cachées et des manipulateurs derrière chaque événement historique.
La conclusion, où Bénard prétend que la preuve de cette théorie réside dans le fait que le corps de Hitler n’a jamais été retrouvé, parodie les arguments typiques des théories du complot, soulignant leur manque de preuves tangibles et leur dépendance aux spéculations.
En somme, cet article est une satire mordante des récits simplistes et conspirationnistes sur la Seconde Guerre mondiale. Pierre Bénard utilise l’humour et l’absurde pour critiquer la tendance à rechercher des explications héroïques ou complotistes, au lieu de reconnaître la complexité des événements historiques et les efforts collectifs qui ont réellement façonné l’issue de la guerre.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux