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N° 1367 du Canard Enchaîné – 4 Décembre 1946

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Dans son article intitulé « Et si l’on choisissait le chef du gouvernement par voie de concours ? », publié le 4 décembre 1946 dans *Le Canard Enchaîné*, Pierre Bénard critique de manière satirique le processus de formation du gouvernement en France. L’auteur utilise l’humour pour souligner l’inefficacité et l’absurdité des méthodes traditionnelles de sélection des ministres et des chefs de gouvernement.
Bénard commence par rappeler les pratiques d’avant-guerre, où des personnalités politiques défilaient à l’Élysée pour des consultations afin de former un cabinet. Il ironise sur le fait que, malgré la répétition des mêmes visages et des mêmes clichés photographiques, il fallait parfois plusieurs tentatives pour trouver un chef de gouvernement acceptable. Ce processus, bien que long et parfois ridicule, aboutissait finalement grâce à la lassitude des participants ou à la chance.
Il critique ensuite la nouvelle constitution post-guerre, suggérant qu’elle n’a pas vraiment amélioré la situation. Les négociations parlementaires actuelles, bien que moins spectaculaires, sont tout aussi interminables et inefficaces. Bénard se moque des techniciens qui affirment que la stratégie parlementaire est désormais parfaite, en soulignant que cette perfection n’a aucun impact réel sur les citoyens ordinaires.
L’auteur propose alors une solution sarcastique : organiser un concours pour choisir le chef du gouvernement, semblable à un concours de beauté ou à un tournoi. Chaque leader politique pourrait démontrer ses qualités et charmes, et le gagnant serait désigné par un jury, peut-être même en utilisant des méthodes de loterie. Bénard fait référence à l’animateur de spectacles Saint-Granier et au contrôleur de jeux M. Champagne, pour accentuer le caractère théâtral et absurde de sa suggestion.
Il conclut en soulignant que ce qui importe vraiment, c’est la capacité du futur chef du gouvernement à répondre aux besoins pressants de la population : mettre de la nourriture sur les tables, préserver le pouvoir d’achat des travailleurs et fournir un logement aux sans-abris. Bénard exprime son désintérêt pour les jeux de pouvoir et les manœuvres politiques qui ne résolvent pas les problèmes réels des citoyens.
En résumant, l’article de Bénard est une critique acerbe et humoristique du système politique français, mettant en lumière l’écart entre les préoccupations des politiciens et les besoins des citoyens.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux