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N° 1391 du Canard Enchaîné – 18 Juin 1947

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La comédie française RAMADIER et SCHUMAN triomphent dans une reprise du « Malade imaginaire » – Dans cet article satirique paru le 18 juin 1947 dans *Le Canard Enchaîné*, Yves Grosrichard utilise la célèbre pièce de Molière, *Le Malade imaginaire*, pour critiquer la situation politique et financière de la France sous les gouvernements de Paul Ramadier et Robert Schuman.
La scène se déroule dans une France étouffée par les impôts et les taxes, symbolisée par Argan, renommé Argan-Lampiste. Assis seul dans sa mansarde, il compte ses feuilles d’impôts et se lamente sur ses finances. Il calcule les différents impôts et contributions qui l’ont laissé pratiquement sans un sou.
Le personnage de Marianne, qui combine les rôles de Toinette et de Marianne, annonce l’arrivée de M. Diafoirus-Schuman, une parodie du ministre Schuman. Avec sa pompe à finances en main, Diafoirus-Schuman s’approche pour « traiter » Argan-Lampiste. Ce dernier, exaspéré, repousse la feuille d’impôt que Diafoirus-Schuman lui tend et le supplie d’aller chercher de l’argent ailleurs.
S’ensuit l’entrée dramatique de Purgon-Ramadier, une caricature du Premier ministre Ramadier, qui réprimande Argan-Lampiste pour avoir refusé ses ordonnances fiscales. Purgon-Ramadier menace de laisser Argan-Lampiste à son sort, prédisant une série de malheurs politiques et financiers.
Dans un acte de désespoir, Argan-Lampiste prend la purge financière, tombe raide avant de se relever, saisir son bâton et courir au bassin. Juste avant de disparaître, il exprime son exaspération face aux mesures financières imposées par Ramadier et Schuman.
La scène se termine de manière dramatique avec Argan-Lampiste lançant une dernière réplique cinglante, soulignant l’inefficacité et la lourdeur des mesures financières, avant que le rideau ne tombe.
Grosrichard, à travers cette parodie, critique de manière acerbe les politiques fiscales du gouvernement de l’époque, les comparant à des purges inefficaces et douloureuses, et souligne l’épuisement et la frustration des citoyens français.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux