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N° 1405 du Canard Enchaîné – 24 Septembre 1947

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La préhistoire, c’était le bon temps I A la recherche de l’ homme des tavernes – Cet article humoristique de Gabriel Macé dans Le Canard enchaîné parodie les découvertes archéologiques et les interprétations des chercheurs. Le récit se situe en plein Beaujolais, où une grotte ornée de gravures et de peintures préhistoriques aurait été découverte.
Gabriel Macé dépeint l’abbé Glory, un spécialiste des fouilles, conduisant les lecteurs à travers une série de découvertes farfelues. Dès le début, l’auteur joue avec l’humour en introduisant « l’homme de Cro-Magnum » (un jeu de mots sur Cro-Magnon) et en évoquant un « homme des tavernes » versant du vin dans un récipient, caricaturant ainsi l’histoire du Beaujolais.
Les descriptions des objets trouvés dans la grotte continuent sur un ton ironique. Par exemple, un récipient contenant du vin vieux de plusieurs millénaires est trouvé et goûté par l’abbé, qui commente avec la connaissance d’un œnologue. La mention d’un « quignon de pain » préhistorique et l’allusion à la « bonne année 30.929 avant J.-C. » ajoutent au caractère absurde et comique de la situation.
Les gravures rupestres représentant des animaux comme le mammouth et le bouquetin sont interprétées de manière tout aussi humoristique, suggérant que la grotte servait à l’abattage clandestin de ces bêtes gigantesques. La description de la femme de l’Homme de Cro-Magnum, s’offrant chaque année un manteau de bison, renforce encore le caractère anachronique et exagéré de la narration.
L’article se termine sur une note de dérision, avec l’abbé Glory invitant les lecteurs à une nouvelle expédition en Allemagne occupée pour découvrir l’Homme des casernes. Cette figure, vêtue de culottes de peau de bête, habite une grotte préhistorique remplie de fossiles dans un état de conservation ridicule, suintant de salpêtre et de naphtaline.
L’humour de Macé repose sur l’absurdité, le jeu de mots et l’anachronisme, parodiant les récits scientifiques et archéologiques pour divertir ses lecteurs. Le clin d’œil final, où l’abbé commande un « vermouth-cassis », rappelle que tout ceci n’est qu’une plaisanterie bien orchestrée.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux