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N° 1420 du Canard Enchaîné – 7 Janvier 1948

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Dans l’article « Une solution qui s’imposait: Nous adoptons un capitaine de zouaves » publié le 7 janvier 1948 dans *Le Canard Enchaîné*, R. Tréno utilise son habituel ton satirique pour critiquer l’énorme budget militaire de l’époque et la gestion des dépenses publiques.
Tréno commence par mentionner les 350 milliards de crédits militaires récemment votés, un montant qu’il qualifie de « bataille de la somme ». Il ironise sur le fait que chaque contribuable doit payer environ 20.000 francs, soulignant l’énormité de la somme et la fierté ironique que les citoyens devraient ressentir en entretenant des militaires de haut rang.
Pour illustrer l’absurdité de la situation, Tréno raconte une anecdote fictive où il rencontre un « capitaine de zouaves », un soldat idéalisé avec des bacchantes imposantes. Il propose de court-circuiter les intermédiaires coûteux, comme le percepteur et le trésorier-payeur, en envoyant directement le chèque au capitaine. Ce dernier accepte avec enthousiasme, illustrant ainsi la simplicité et l’efficacité supposées de cette approche directe.
Tréno continue en racontant comment il a invité le capitaine à s’installer chez lui, sous prétexte d’améliorer les conditions de logement du militaire. Il transforme ainsi la notion de « défense nationale » en une « défense individuelle », mettant en évidence l’absurdité de l’énorme budget militaire par rapport aux besoins réels des citoyens.
Le capitaine, en tant que nouveau membre de la famille, enseigne même au fils de Tréno à « faire le zouave » pendant ses nombreuses heures de loisir. Tréno conclut en affirmant qu’il a enfin l’impression d’en avoir pour son argent, soulignant une dernière fois, par l’absurde, l’inefficacité et le gaspillage des dépenses publiques militaires.
En somme, Tréno utilise une histoire fictive et humoristique pour critiquer la gestion des finances publiques, mettant en lumière l’inadéquation entre les énormes dépenses militaires et les véritables besoins des citoyens. Il se moque de la bureaucratie et des dépenses inutiles, tout en soulignant la déconnexion entre le gouvernement et la réalité des contribuables.
Cinéma: Les raisins de la colère, De John Ford · Avec Henry Fonda, Jane Darwell, John Carradine ·

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux