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N° 1433 du Canard Enchaîné – 7 Avril 1948

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Dans cette critique théâtrale publiée dans *Le Canard Enchaîné* du 7 avril 1948, R. Tréno offre un compte-rendu satirique de la pièce « Les Mains Sales » de Jean-Paul Sartre, jouée au Théâtre Antoine. Tréno commence par souligner que la pièce est une œuvre de pure imagination, avant de plonger dans une parodie de son contenu.
Acte I :
François Périer joue un jeune intellectuel bourgeois devenu révolutionnaire, déterminé à « supprimer » un chef du parti qu’il considère comme un traître social. Sa femme, Marie-Olivier, trouve tout cela excitant.
Acte II :
Marie-Olivier exprime ses sentiments envers André Luguet, qui joue Hoederer, le chef en question. Elle semble tomber amoureuse de lui malgré ses obligations envers son mari.
Acte III :
Hoederer offre une chance à Hugo (François Périer) de l’assassiner en lui tournant le dos, mais Hugo hésite. Cette scène est empreinte d’humour noir et de tension.
Acte IV :
Marie-Olivier avoue son amour pour Hoederer, mais Hugo les interrompt et finit par tuer Hoederer dans un accès de jalousie.
Épilogue (ou Moralité) :
Olga, une autre révolutionnaire, informe Hugo qu’il sera désormais considéré comme un traître par le parti, car la politique de Hoederer est devenue la leur. Hugo est désemparé par cette inversion des rôles et des valeurs.
Conclusion de Tréno :
Tréno termine en se moquant de la complexité et de l’invraisemblance apparente de la pièce, tout en laissant entendre qu’elle pourrait laisser le public perplexe.
Commentaires :
La critique de Tréno est riche en ironie et en humour, soulignant l’absurdité et les contradictions inhérentes aux luttes politiques internes décrites par Sartre. Il utilise des jeux de mots et des anachronismes pour amplifier le caractère théâtral et parfois absurde de la pièce. Tréno fait également référence à des éléments de la culture populaire, comme des slogans publicitaires, pour renforcer son point de vue.
En résumé, cette critique de R. Tréno offre une perspective à la fois divertissante et critique sur « Les Mains Sales » de Sartre, en mettant en lumière les complexités morales et politiques que la pièce tente d’explorer.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux