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N° 1451 du Canard Enchaîné – 11 Août 1948

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L’article « Grâce aux ‘Amis du Visiteur étranger’ des touristes mènent la vraie vie du gay Paris » de Gabriel Macé, publié le 11 août 1948 dans « Le Canard enchaîné », offre une satire délicieuse de l’initiative visant à donner aux touristes une expérience authentique de la vie parisienne. Cette initiative, organisée par « les hôtesses de France », propose aux touristes étrangers de passer une journée en compagnie d’un Parisien typique, leur permettant ainsi de découvrir la ville sous un angle local et quotidien.
L’article se concentre sur l’expérience fictive de M. John Smith, un touriste américain de Chicago, qui passe une journée avec M. Modeste Dupont, un facteur parisien. À travers le carnet de route humoristique de Smith, Macé souligne l’absurdité et l’ennui potentiel de cette immersion totale dans la vie d’un Parisien moyen.
Dès le début, le ton est donné lorsque Dupont invite Smith à payer leur première boisson, illustrant le stéréotype du Parisien qui devient rapidement un ami tout en laissant l’autre payer. La journée commence par une visite exhaustive du bureau de poste, où Dupont travaille depuis vingt ans, ce qui n’est probablement pas l’activité touristique la plus excitante que Smith avait en tête.
La tournée de Dupont dans le Ve arrondissement se révèle être une succession de rencontres avec les habitants locaux pour distribuer le courrier, plutôt qu’une aventure glamour à travers les célèbres boulevards de Paris. L’article fait une satire mordante de la vie quotidienne à Paris, loin de l’image romantique souvent vendue aux touristes. Les activités routinières comme faire la queue à la poissonnerie et à la boucherie sont mises en avant, soulignant l’ennui et les frustrations potentielles de cette immersion.
Macé joue également avec les malentendus culturels et linguistiques, comme lorsque Smith pense qu’ils vont visiter le célèbre restaurant Maxim’s, pour finalement se retrouver dans un petit bistrot de quartier nommé Maxime. La déception de Smith est palpable lorsqu’il réalise que « le gay Paris » n’est pas du tout ce qu’il imaginait, et que la journée se termine par une tâche banale de calculer le loyer de Dupont.
En somme, l’article de Gabriel Macé utilise l’humour et l’ironie pour critiquer l’idée que les touristes peuvent vraiment comprendre et apprécier la vie quotidienne des Parisiens en une seule journée. La satire souligne les différences entre les attentes des touristes et la réalité de la vie locale, offrant une perspective rafraîchissante et divertissante sur le tourisme à Paris.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux