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N° 1452 du Canard Enchaîné – 18 Août 1948

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L’article « Pour raison de santé » d’Yves Grosrichard, publié le 18 août 1948 dans « Le Canard enchaîné », aborde avec une gravité mesurée la situation du ministre Pierre-Henri Teitgen, épuisé par son rôle incessant depuis la Libération, et désormais en convalescence. Cependant, Grosrichard ne se contente pas de décrire l’état de santé du ministre. Il plonge dans les implications morales et psychologiques de ses actions, particulièrement son implication dans la répression sanglante à Madagascar.

Teitgen, ministre depuis des années, est décrit comme une figure unique de dévouement qui s’est effondré sous la pression de ses responsabilités. Cependant, cette épuisement est également attribué à un événement spécifique : la contresignature du décret d’exécution de Rakotondrabe, un acteur clé dans la révolte malgache de 1947. Cette exécution, survenue juste avant un procès crucial, hante Teitgen au point de lui causer des insomnies et des hallucinations. Cette situation révèle une conscience tourmentée par les violences et les injustices commises sous sa supervision.

L’article dénonce la répression brutale menée par les autorités françaises à Madagascar en réponse à la révolte de mars 1947. Cette révolte avait vu des massacres violents de colons français par des insurgés malgaches, mais la répression qui s’ensuivit fut d’une brutalité encore plus grande. Grosrichard évoque des villages incendiés, des tortures, et des exécutions sommaires, y compris des prisonniers précipités depuis des avions. Il souligne l’ampleur de cette répression, mentionnant le chiffre terrifiant de 80 000 Malgaches tués, un nombre difficile à croire mais confirmé par diverses sources.

Ce massacre massif, loin de rétablir l’ordre, constitue un chapitre sombre de l’histoire coloniale française, contrastant violemment avec les idéaux de civilisation et de justice que la France prétend incarner. Grosrichard utilise cet épisode pour critiquer l’ensemble de la politique coloniale française, suggérant que cette répression n’est qu’un exemple parmi d’autres de la violence et de l’injustice inhérentes au système colonial.

En conclusion, Yves Grosrichard plaide pour un retrait immédiat de Madagascar, invoquant non seulement des raisons humanitaires mais aussi une sorte de santé morale pour la France. Il propose que la France quitte ses colonies avant que de nouveaux cauchemars ne viennent hanter ses responsables, et avant que la violence ne continue de s’intensifier. C’est un appel à la raison et à l’humanité, une demande pour que la France prenne conscience des horreurs qu’elle a engendrées et qu’elle choisisse une voie différente.

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