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N° 1457 du Canard Enchaîné – 22 Septembre 1948

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Pendant qu’on peut encore le dire… Dans l’article de R. Tréno publié dans « Le Canard enchaîné » le 22 septembre 1948, l’auteur critique avec humour et ironie la situation politique et économique en France. Le titre de l’article exprime de manière triviale le mécontentement général vis-à-vis des politiciens, en particulier M. Henri Queuille.
L’auteur commence par exprimer sa frustration envers M. Queuille, qui, selon lui, a adopté des mesures inefficaces pour redresser les finances du pays, telles que l’augmentation des prix des cigarettes et des timbres, ainsi que la majoration des impôts. Il souligne que ces mesures ne sont qu’un simple prélèvement dans les poches des citoyens sans véritable effort de la part du gouvernement.
Tréno se moque également des économies annoncées par M. Queuille, qui se traduisent par une réduction du personnel de l’Électricité de France, laissant une fois de plus le lampiste en difficulté. Il critique l’inutilité perçue de l’armée française, qui est financée par ces augmentations de taxes mais jugée inefficace en cas de crise.
L’auteur élargit sa critique aux partis politiques, accusant les politiciens de se préoccuper davantage de leurs propres intérêts électoraux que des préoccupations financières des citoyens. Il note leur volonté de voter des impôts tout en évitant de devoir rendre des comptes aux électeurs, préférant se soucier des élections cantonales plutôt que du bien-être des Français.
Tréno poursuit en s’attaquant à Charles de Gaulle et ses partisans, rappelant que de Gaulle avait quitté ses responsabilités en 1946 face à une crise, tout comme Paul Reynaud en 1940. Il critique l’attitude de de Gaulle, qui semble profiter des malheurs de la nation pour revenir en force. L’auteur se moque de l’assurance de de Gaulle et de son manque de tact, soulignant que son retour est perçu comme opportuniste.
L’article conclut avec une mise en garde humoristique envers de Gaulle, soulignant que les moyens de répression ne sont pas encore à sa disposition, et profitant de l’occasion pour lui dire qu’il « casse les Queuille », tout comme les autres politiciens critiqués.
Dans l’ensemble, l’article utilise un ton satirique pour exprimer le mécontentement général envers la classe politique française de l’époque, en critiquant leurs actions et leur manque de solutions efficaces pour les problèmes économiques et sociaux du pays.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux