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N° 1459 du Canard Enchaîné – 6 Octobre 1948

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EFFETS TRAGIQUES DU SAOULOMÈTRE: Une formidable explosion 2, rue des Petits Pères pulvérise les locaux du  » Canard », 203 cadavres de bouteilles retirés jusqu’ici des décombres – L’article de Gabriel Macé dans « Le Canard Enchaîné » du 6 octobre 1948 utilise un événement fictif pour critiquer la légèreté et l’irresponsabilité, tout en satirisant l’ivresse collective. En racontant l’explosion prétendument causée par des ballons mesurant le taux d’alcool des journalistes, l’auteur aborde plusieurs thèmes avec une ironie mordante.
D’abord, Macé se moque des habitudes de consommation d’alcool, en exagérant le rôle du « saoulomètre » et en transformant une simple session de dégustation en une scène de chaos. La description des rédacteurs soufflant dans des ballons, chacun avec ses boissons favorites, renforce le stéréotype de l’écrivain bohème et souvent éméché. Cette caricature de l’intellectuel alcoolique fait écho à une critique plus large de la société, où l’alcool est souvent un échappatoire ou un moyen de camaraderie excessive.
Ensuite, l’article tourne en dérision les enquêtes officielles et la bureaucratie. L’accent mis sur les « 203 cadavres de bouteilles » et l’évaluation des dégâts en « millions de calembours » souligne l’absurdité des situations bureaucratiques et des enquêtes qui parfois semblent se perdre dans des détails insignifiants, oubliant l’essentiel.
La mention que tous les ballons ont éclaté en même temps « prouve péremptoirement que le saoulomètre est un appareil particulièrement au point » est une satire directe de la manière dont les autorités ou les experts valident des faits ou des technologies. Cette remarque ironique questionne la validité et la logique de certaines conclusions officielles.
Enfin, la conclusion que cette affaire a été « considérablement enflée » critique le sensationnalisme médiatique et la tendance à exagérer les événements pour attirer l’attention. Ce commentaire est pertinent dans un contexte où la presse peut transformer des incidents mineurs en scandales majeurs, perdant parfois de vue l’importance des faits.
En somme, l’article utilise l’humour noir et la satire pour dénoncer l’irresponsabilité, le sensationnalisme, et la bureaucratie absurde. En créant une scène hilarante et grotesque, Gabriel Macé invite les lecteurs à réfléchir sur la réalité derrière les caricatures et les exagérations, tout en offrant un divertissement intelligent et critique.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux