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N° 1480 du Canard Enchaîné – 2 Mars 1949

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L’article « Il était temps ! D’importantes mesures sont prises pour relever le moral de l’armée » de Gabriel Macé, publié dans Le Canard Enchaîné le 2 mars 1949, est une satire mordante sur les tentatives supposées du gouvernement français de redresser le moral des troupes militaires.
Le texte commence par souligner le moral bas des soldats français, illustré par l’exemple d’un soldat de deuxième classe condamné pour une « cuite bénigne » et retrouvé pendu dans sa cellule. Le ton ironique de l’article est immédiatement apparent, et Macé utilise cet incident pour critiquer les conditions dans lesquelles les soldats se trouvent. L’évocation de cas similaires, avec des soldats souffrant de divers troubles nerveux, renforce l’idée que les conditions sont déplorables.
Macé, à travers son ton sarcastique, tourne en dérision les propositions du ministre de la Défense, Paul Ramadier, qui promet de mettre en place des mesures absurdes pour améliorer la vie des soldats, telles que les loger dans des châteaux de la Loire avec tout le confort moderne, organiser des activités de loisirs comme le tango ou la peinture, ou leur fournir un régime de croissants chauds et de homard. Ces suggestions ridicules sont utilisées pour mettre en lumière l’inadéquation des réponses du gouvernement face aux véritables problèmes auxquels les militaires sont confrontés.
L’article se termine par une note encore plus absurde : la suppression de l’adjudant, perçu comme le plus grand facteur de démoralisation, et l’encadrement des soldats par des « comiques troupiers spécialement entraînés ». Cette exagération satirique souligne l’incompréhension du gouvernement face aux véritables besoins des soldats.
En conclusion, Gabriel Macé utilise l’ironie et l’exagération pour critiquer la manière dont le gouvernement traite la question du moral des troupes, en suggérant que les solutions proposées sont complètement déconnectées de la réalité. L’article dénonce de manière humoristique l’incompétence des autorités militaires et politiques de l’époque, tout en offrant une réflexion plus profonde sur la situation des soldats français après la Seconde Guerre mondiale et dans le contexte de la guerre d’Indochine.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux