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N° 1503 du Canard Enchaîné – 10 Août 1949

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L’article de Yves Grosrichard intitulé « Les comtesses ont repris le travail », paru dans le Canard Enchaîné du 10 août 1949, est une satire qui se moque des classes aristocratiques et de leur mode de vie perçu comme oisif et futile.
Grosrichard utilise un ton ironique pour décrire le retour au « travail » des comtesses, duchesses et autres figures de l’aristocratie. L’article fait référence à des photographies publiées dans d’autres journaux montrant des femmes de la noblesse, telles que la princesse Troubetzkoï ou la comtesse de Ganay, participant à des activités dans les ateliers de couture de grands couturiers. En réalité, Grosrichard se moque de l’idée que ces femmes aient jamais cessé de « travailler » dans le sens traditionnel du terme, soulignant leur déconnexion par rapport aux réalités du travail quotidien pour la majorité des gens.
L’article ironise sur la « grève » de ces dames, qui, loin de se battre pour des droits sociaux ou économiques, étaient simplement désemparées par le manque de divertissements appropriés. Grosrichard décrit avec humour leur retour aux activités coutumières et futiles telles que choisir des bijoux, assister à des cocktails, des séances de théâtre, des concerts, et des réunions sociales.
Le texte joue également sur l’absurdité des « revendications » de ces aristocrates, listant des exigences ridicules telles que des dîners et souper réguliers, des sandwiches au caviar, et des coiffeurs disponibles à toute heure. Cette parodie souligne leur détachement des réalités et de la souffrance du travail de la majorité.
Yves Grosrichard utilise cet article pour se moquer de la noblesse et de la haute société, critiquant leur style de vie privilégié et leur manque d’engagement ou de compréhension des véritables défis de la vie quotidienne. Le ton ironique et humoristique met en lumière l’écart entre les préoccupations superficielles de l’aristocratie et les réalités du monde du travail pour les autres, soulignant ainsi la satire sociale que Le Canard Enchaîné exécute avec brio.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux