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N° 1507 du Canard Enchaîné – 7 Septembre 1949

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L’éditorial intitulé « Vivent les gangsters ! », paru dans le Canard Enchaîné du 7 septembre 1949, utilise l’ironie pour commenter la fascination des médias et du public pour les activités criminelles des gangsters de l’époque. Il commence par reconnaître que les exploits des gangs provoquent l’indignation de certains journalistes. Cependant, l’auteur adopte rapidement un ton sarcastique en exprimant sa « gratitude » envers ces criminels, qui fournissent une distraction bienvenue au public. Selon l’éditorialiste, si ces gangsters n’existaient pas, il faudrait presque les inventer pour le divertissement qu’ils offrent.
L’ironie est manifeste tout au long du texte. L’auteur se moque de l’obsession des journaux pour les actes criminels, soulignant que ces nouvelles sensationnalistes offrent une échappatoire aux lecteurs, les détournant des questions plus sérieuses et peut-être plus troublantes. En ridiculisant cette dépendance aux nouvelles de gangsters, l’éditorial critique en réalité l’absence d’une couverture médiatique plus significative ou réfléchie sur d’autres questions importantes.
Les références aux gangsters célèbres de l’époque, comme « Pierrot le Fou » ou « René la Canne, » servent à souligner la façon dont ces criminels sont devenus des figures presque mythiques dans la culture populaire, souvent glorifiées ou exagérées par les médias. L’article mentionne que ces noms n’effraient personne et que, au contraire, ils deviennent des éléments familiers et attendus du quotidien médiatique.
Enfin, l’éditorial se conclut par un appel ironique aux gangsters de « continuer », presque comme s’ils rendaient un service public en offrant des nouvelles captivantes, révélant ainsi une critique de la société et des médias qui préfèrent les histoires de violence et de sensationnalisme à des reportages plus substantiels.
Cet éditorial utilise un ton sarcastique pour critiquer à la fois la couverture médiatique sensationnaliste des actes criminels et la consommation par le public de ces nouvelles comme une forme de divertissement. Il invite à réfléchir sur la responsabilité des médias dans la création de « héros » criminels et sur l’impact de ce genre de journalisme sur la perception publique des événements importants. En parodiant la fascination pour les gangsters, Le Canard Enchaîné dénonce indirectement l’état du journalisme et la société de son époque, qui préfèrent les nouvelles sensationnelles aux analyses profondes des enjeux réels.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux