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N° 1524 du Canard Enchaîné – 4 Janvier 1950

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L’article de R. Tréno intitulé « On nous a escamoté une année et c’était justement la meilleure », publié le 4 janvier 1950 dans *Le Canard Enchaîné*, est une critique humoristique sur le déroulement de l’année 1949, en la présentant comme une année « volée ». Tréno fait un récapitulatif des événements marquants ou imaginés de chaque mois, en soulignant les absurdités et les ironies du monde politique et international. Il commence par une introduction exagérée où la disparition de cette année est comparée à un enlèvement mystérieux, et l’article se poursuit en décrivant comment 1949 devait être une année pleine de promesses et de bonnes choses, mais qu’elle a finalement été soustraite de manière étrange. Tréno utilise cette métaphore pour souligner les déceptions et les dérives politiques et diplomatiques de cette période, avec un ton sarcastique et moqueur.
Chaque mois est caricaturé : janvier voit Staline et Truman décider de mettre fin à la guerre, février voit la destruction des bombes atomiques, aout le fils  de Staline épouse Melle Truman, novembre on a retrouvé Franco pendu à une espagnolette, et ainsi de suite. L’ensemble de l’article repose sur une forme d’humour absurde, où des événements importants (ou imaginaires) sont décrits avec un ton léger et parfois absurde. Tréno critique indirectement les puissances mondiales, tout en jouant avec l’idée que 1949 était une année pleine de promesses non tenues.
Coca-Cola… Le voilà bien le plant Marshall !
« Une grave menace pèse sur nos gosiers.
Après nous avoir nourris de corned-beef et de chewing-gum, les États-Unis – croyant bien faire, évidemment – veulent maintenant nous abreuver de coca-cola !
Certes, il n’est pas encore question d’interdire le juliénas, le cabernet, le vouvray, le saint-émilion et autres boissons alcoolisées, mais on en prend le chemin.
Le *Canard* lance un cri d’alarme. A l’inverse des Spartiates qui enivraient les Ilotes pour démontrer les méfaits de l’ébriété, nous invitons nos lecteurs à juger les méfaits de la sobriété en imaginant ce que nous deviendrions sous le règne du coca-cola ! »

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Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux