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N° 1525 du Canard Enchaîné – 11 Janvier 1950

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La Noix d’honneur du « Canard »
Sans contestation possible, nous la décernons, cette semaine, à M. Boutin-Desvignes, président de la Cour de justice.
Dans les Extraits des minutes du greffe de la Cour d’appel de Paris insérés dans le « Parisien Libéré » du 9 janvier 1950, on pouvait lire :
Nous, Boutin-Desvignes, président de la Cour de justice, 7e sous-section départementale de la Seine.
Vu la procédure suivie du chef d’intelligences avec l’ennemi…
Ordonnons à LOUTREL Pierre, dit « PIERROT LE FOU », de se présenter le lundi 30 janvier 1950 devant la Cour de justice de la Seine à l’effet d’y être jugé et, à cet effet, de se mettre en état d’arrestation dans la maison de justice établie près ladite Cour.
Pierrot le Fou attendrait simplement le jugement dernier que cela ne nous étonnerait qu’à moitié.
Cette « noix d’honneur » prend tout son sens et un aspect ironique quand on sait que Pierre Loutrel, alias « Pierrot le Fou », était déjà mort depuis novembre 1946, bien avant la date du jugement fixé par la Cour de justice.
Pierre Loutrel, surnommé « Pierrot le fou », est un célèbre criminel français de l’après-guerre. Né en 1916 et décédé en 1946, il est considéré comme l’un des premiers grands braqueurs du grand banditisme français et est souvent associé à la formation du « gang des tractions avant », une bande de braqueurs tristement célèbre dans les années 1940. Il est mort en 1946, vraisemblablement d’une blessure par balle reçue lors d’un de ses derniers braquages. Selon les légendes, son corps aurait été caché par ses complices, et son lieu de repos exact reste un mystère. Pierre Loutrel reste l’une des figures marquantes du crime en France, un personnage à mi-chemin entre mythe et réalité, qui a marqué l’imaginaire populaire de l’époque.

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux