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N° 1537 du Canard Enchaîné – 5 Avril 1950

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L’article de Jean-Paul Lacroix, paru dans Le Canard enchaîné du 5 avril 1950 sous le titre « Comme Miss Blandish – La vedette du Scandale des Généraux aurait été kidnappée ! Elle se trouverait actuellement au Brésil », est une parodie des événements en lien avec le scandale des généraux, une affaire politico-judiciaire qui secouait alors la France.
Ce titre évoque d’abord une comparaison ironique avec l’intrigue policière de *Miss Blandish*, un personnage célèbre d’un roman noir adapté au cinéma, où elle est enlevée. Ici, c’est l’acteur Roger Peyré, qui jouait un rôle dans la pièce satirique *L’Affaire des Généraux*, qui aurait été enlevé. L’auteur joue sur le sensationnalisme en utilisant un ton délibérément théâtral pour décrire cet événement comme un enlèvement mystérieux et romanesque. En vérité, il s’agit probablement d’une fausse disparition ou même d’une opération publicitaire déguisée pour promouvoir la pièce.
Le Scandale des Généraux, une véritable affaire politico-militaire, mettait en cause de hauts gradés accusés de trahison et de corruption. La pièce de théâtre, dans laquelle Peyré avait un rôle, se moquait de ces généraux, et le « kidnapping » semble être un élément narratif ajouté pour pimenter l’intrigue et attirer l’attention médiatique. La tonalité de l’article alterne entre le comique et le suspense, tout en introduisant une critique latente du système politico-judiciaire et de ses figures, notamment avec l’évocation de Roger Peyré comme un talentueux comédien ayant incarné avec brio des rôles satiriques de généraux dans la pièce.
La mention d’une possible fuite au Brésil, ainsi que les tentatives humoristiques de relier l’affaire à un coup publicitaire, soulignent la manière dont les médias et l’opinion publique pouvaient être manipulés à cette époque, que ce soit pour des intérêts politiques ou de pure distraction. L’humour de Jean-Paul Lacroix transparaît aussi dans la description dramatique et grotesque des événements autour de cet acteur, caricaturé comme un protagoniste au centre d’un complot rocambolesque.
Cet article montre comment Le Canard enchaîné utilisait la satire pour à la fois divertir et dénoncer les dysfonctionnements de la société et de la scène politique de l’époque, tout en se moquant de la théâtralité des événements qui entouraient des affaires graves comme celle des généraux.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux