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N° 1538 du Canard Enchaîné – 12 Avril 1950

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L’article intitulé « Les révélations du colonel Remy – Nous avons tous bonne mine ! » du 12 avril 1950 dans Le Canard enchaîné fait référence aux révélations du colonel Rémy dans la revue *Carrefour*. Rémy, ancien bras droit du général de Gaulle et résistant, y évoque une possible entente secrète entre le général de Gaulle et le maréchal Pétain en 1940. Il rapporte que, selon de Gaulle, la France aurait eu besoin de deux « cordes » à son arc : celle de Pétain et celle de de Gaulle. Rémy suggère qu’un accord « ultra-confidentiel » aurait pu exister entre les deux hommes, un accord qui aurait été justifié par la « raison d’État ». Pétain, selon Rémy, aurait alors joué un rôle en tant que « corde » permettant à la France de se protéger de l’emprise allemande.
Dans son article, R. Tréno, fidèle à son ton satirique, décortique cette hypothèse et la pousse à l’absurde. Il s’amuse de cette théorie en imaginant que Pétain et de Gaulle auraient gouverné ensemble, qu’ils auraient tous deux été « responsables » de la collaboration et de la Résistance. L’auteur fait remarquer avec une ironie cinglante que les Français, pendant quatre ans, auraient été « cocufiés », trompés par ces deux leaders jouant un double jeu. Il est aussi suggéré que si une telle information avait été révélée plus tôt, des figures collaboratrices comme Philippe Henriot n’auraient peut-être pas été incomprises et que la confusion entre résistants et collaborateurs aurait été totale.
Tréno enchaîne avec des conclusions délibérément sarcastiques : il faudrait, selon lui, libérer immédiatement Pétain pour qu’il puisse retrouver sa place auprès de de Gaulle, et envisager un gouvernement « de Gaulle-Pétain » incluant résistants et collaborateurs. Il propose même un nouveau sigle, le R.P.G. : « Rassemblement Pétain de Gaulle », en référence moqueuse au R.P.F. (Rassemblement du peuple français) créé par de Gaulle.
L’article conclut en parodiant les théories historiques en se demandant si Charles Quint et François Ier n’étaient pas également secrètement alliés. Ce texte se moque donc ouvertement des révélations supposées de Rémy, en les tournant en dérision et en soulignant l’impossibilité d’une telle alliance entre de Gaulle et Pétain.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux