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N° 1818 du Canard Enchaîné – 24 Août 1955

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Cet article intitulé « Crime à Nantes », signé par Morvan Lebesque et publié dans Le Canard enchaîné du 24 août 1955, plonge dans une analyse poignante et critique d’un événement tragique survenu à Nantes. Lebesque, en tant que fin observateur et plume acérée, dénonce la violence institutionnelle et les tensions sociales, tout en inscrivant l’incident dans un contexte plus large de lutte ouvrière.
L’auteur commence par rappeler son attachement personnel à Nantes et à ses métallurgistes, renforçant ainsi son propos d’une dimension émotionnelle et vécue. Lebesque critique sévèrement les récits hâtifs de certains journalistes qui qualifient l’événement d’« attentat criminel ». Il réfute cette qualification en s’appuyant sur son propre vécu et sa compréhension intime des luttes ouvrières nantaises. Les revendications des métallurgistes — « Nos dix sous ! » devenus « Nos quarante francs ! » — sont dépeintes comme l’expression d’une longue histoire de précarité et d’exploitation.
Le cœur de l’article se concentre sur l’affrontement entre ouvriers et forces de l’ordre, notamment les CRS, présentés ici comme des « défenseurs armés de l’Ordre ». Lebesque détaille la manière dont les ouvriers, confrontés à une répression brutale, ont dû se défendre sur leur propre terrain. Il met en lumière l’escalade de la violence, qu’il impute à une dynamique où les autorités désignent les manifestants comme des « ennemis de l’intérieur ». Cette expression, extraite des discours officiels, est vivement critiquée pour sa portée stigmatisante et déshumanisante.
L’article se termine par une réflexion poignante sur les conséquences de cet affrontement, notamment la mort d’un manifestant, symbole tragique d’une violence systémique. Lebesque exprime une indignation profonde devant ce qu’il perçoit comme une trahison des valeurs humaines, dénonçant une société qui tolère la brutalité envers ses propres citoyens.
À travers ce texte, Morvan Lebesque combine son style incisif et sa sensibilité pour peindre un tableau sombre des luttes sociales et de leur répression. L’article, au-delà de la dénonciation, invite à une réflexion sur la condition humaine et le rôle de la société dans la perpétuation des inégalités.

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Conservation

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière

Obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie

le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température

la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Stockage

Dans certaines circonstances, les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Par ailleurs, le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page. A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisés pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Tous nos numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Certains numéros, parmi les plus anciens, sont archivés pleine page dépliée.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Ces numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

 

L’évolution du format* du Journal

   De 1916 à 1921 :                                     31 X 43 cm - 4 pages -

   De 1921 à 1940 :                                    37 X 54 cm - 4 pages** -

   De 1944 au 17 mars 1948 :                 30 X 43 cm - 4 pages** -

   Du 24 mars 1948 au 28 oct. 1964  : 38 X 58 cm - 4 pages, puis 6 pages à partir de 1957 -

   Du 4 nov. 1964 au 10 février 1988 : 38 X 60 cm - 8 pages -

   Du 17 février 1988 à 2005 :               36 X 58 cm - 8 pages -

*hors numéros spéciaux

** Quatre éditions sur 2 pages (en 1939,1940 & 1945), problèmes d'approvisionnement en papier, restrictions, censure,...