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N° 22 du Canard Enchaîné – 29 Novembre 1916

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Les bourreurs de crâne auront un chef ! Maurice Maréchal traque les « bourreurs de crâne » et organise un referendum auprès de ses lecteurs pour élire les meilleurs… Arrivent en tête Gustave Hervé, directeur de La Victoire, Maurice Barrès, l’omniprésent académicien dans les colonnes du « Canard » et de l’Écho de Paris, puis le sénateur Charles Humbert. Les résultats seront dévoilés 8 mois plus tard, dans le numéro du 20 juin 1917.

Des canons ! Des munitions ! L’USINE MYSTÉRIEUSE – L’article d’André Dahl publié dans « Le Canard enchaîné » le 29 novembre 1916, est un récit satirique qui dévoile une supposée usine de guerre dans la banlieue est de Paris. La chronique illustre comment des personnalités littéraires et intellectuelles françaises, dont Maurice Barrès, René Bazin, Frédéric Masson, Marcel Hutin, et Henry Bordeaux, auraient mis en place une usine clandestine produisant des munitions pour l’effort de guerre. Le ton de l’article est clairement ironique. Dahl se déguise en métallurgiste et infiltre l’usine où il découvre ces notables en train de fabriquer des obus. Ce tableau absurde se moque de leur patriotisme ostentatoire et de leurs tentatives de se rendre utiles à l’effort de guerre, tout en restant éloignés du front. L’usine est décrite avec des détails exagérés, soulignant l’incongruité de la situation, notamment avec l’écrivain mutilé, qui compose des articles de propagande avec « la moitié du cerveau enlevé ». Le clou de l’ironie est atteint lorsque Maurice Barrès explique fièrement l’inscription « B.D.C. » sur une plaque de marbre, qu’il interprète comme « Boulets de canons », alors que Dahl suggère sarcastiquement que cela devrait signifier « Bourreurs de crâne », soulignant ainsi la propagande et l’endoctrinement véhiculés par ces écrivains. L’article critique indirectement l’inefficacité et l’hypocrisie des intellectuels qui se targuent de patriotisme tout en restant éloignés des véritables horreurs du front. En utilisant l’humour et la satire, Dahl expose les contradictions et les absurdités de la situation, tout en offrant une réflexion mordante sur la propagande et le rôle des intellectuels en temps de guerre.

 

 

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux