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N° 2810 du Canard Enchaîné – 4 Septembre 1974

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Une affaire Stavisky à Lyon – fini, le régime de la peur ! Si les Français tremblent, ce sera de froid ! Lyon : le financier de la haute – romance à l’Élysée : les amours de Nad – la haute finance en justice : Suez, probité candide et « erreur matérielle » – fioul rationné : certains l’aiment chaud -les drames de la mer : sous-marin atomique à terre , un ! L’espace vert des halles : gazons, gazons – Gérald Ford : je ne suis pas Ford – après les banlieues dortoirs… Les crèche- bureaux – cinéma : les guichets du Louvre (le petit frère courage) – musical Hall : l’alcazar Paris c’est du shocking – le surnom de Fourcade : baisse-peu –
La rentrée 74 pas de sucre mais quelle mélasse ! Les 100 jours de Giscard : du gaullisme au frégolisme – les sucriers veulent saler leur note – La consommation de sucre augmente plus vite que sa production, entrainant des prix mondiaux records. Dans deux articles publiés dans l’édition du 4 septembre 1974 du Canard enchaîné, le journal adopte un ton critique et ironique pour aborder la crise du sucre en France. À travers les articles, on perçoit une certaine méfiance à l’égard des manœuvres des dirigeants politiques et économiques, notamment en ce qui concerne la gestion des pénuries et des hausses de prix.
Le premier article, d’André Ribaud, met en lumière le comportement des consommateurs face à la pénurie de sucre, pas franchement rassurés par l’annonce de maitrise des prix ni la « caution féminine » de Françoise Giroud. Le « Canard » mesure la panique provoquée par cette pénurie annoncée de sucre, que les spéculateurs et les politiciens, tels que le ministre des Finances Fourcade, exploitent pour leurs propres intérêts.
Le second article, « Les sucriers veulent saler leur note », critique les actions des producteurs de betteraves et des acteurs de l’industrie sucrière, comme la Confédération générale des producteurs de betteraves, accusés de tirer profit de la situation en manipulant les prix et en exerçant une pression sur les autorités pour obtenir un relèvement des prix fixés par l’Europe. L’article suggère que, malgré les enjeux globaux du marché, ce sont les intérêts privés qui dominent la politique agricole française.
Dans son ensemble, le Canard enchaîné dénonce une fois de plus ce qu’il perçoit comme une collusion entre les intérêts privés et les décisions politiques, nuisant au bien-être général des consommateurs et des petits agriculteurs. Le journal utilise son langage satirique éprouvé, pour souligner l’incompétence et l’opportunisme des dirigeants face à une crise qui, selon lui, aurait dû être mieux gérée.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux