N° 3824 du Canard Enchaîné – 9 Février 1994
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Comment va Balla ? Les impôts baissent mais pas pour tout le monde- Pasqua ne sort pas très frais de la manif des pêcheurs, et il accuse les socialistes de pêcher en eaux troubles- un poulet de haut vol échappe à l’abattoir- Air France n’a plus de quoi payer son fioul, la compagnie emprunte pour régler les salaires- Querelle franco-américaine et bagatelles autour d’un massacre – la folle histoire de corruption qui fait courir le juge van Ruymbeke : Lang, Léotard, Toubon… L’un des héros de cette histoire cajolait élus, banquiers et barbouzes – Sarajevo : il est urgent de passer à l’inaction- cinéma : Jeanne la pucelle (Rivette met les bûchers doubles) – Il a pris une pêche-
En Bosnie, un Occident et si vite arrivé… par Dominique Durand – L’article de Dominique Durand, publié dans « Le Canard enchaîné » le 9 février 1994, critique sévèrement l’inaction et l’hypocrisie des puissances occidentales face aux conflits en Bosnie-Herzégovine. Il dénonce le contraste entre les discours belliqueux de dirigeants comme Bill Clinton et l’inaction réelle sur le terrain, tout en soulignant l’influence déterminante des médias et de l’opinion publique sur les décisions politiques.
Durand utilise un ton sarcastique pour montrer le décalage entre les promesses de frappes aériennes contre les forces serbes et la réalité des considérations politiques et diplomatiques qui freinent toute action concrète. Il évoque les divergences au sein de l’OTAN, notamment la nécessité de l’unanimité des membres, ce qui complique toute prise de décision, et pointe du doigt le jeu de pouvoir et les farces diplomatiques qui se jouent aux dépens des populations civiles prises au piège de la guerre.
Le texte critique également la réaction de la Russie et des pays occidentaux, y compris la France, qui semblent plus préoccupés par leur image et leur discours que par des actions efficaces pour mettre fin aux souffrances en Bosnie. Durand met en lumière la frustration des habitants de Sarajevo, qui, malgré les promesses et les démonstrations de force des avions de l’ONU, continuent de subir les bombardements et les privations.
En conclusion, Durand dépeint un tableau sombre de la gestion internationale du conflit en Bosnie, où les tergiversations, les intérêts politiques et l’inaction prédominent, laissant les populations civiles démunies et méprisées. Le texte est une critique acerbe de l’inefficacité et de l’hypocrisie des puissances mondiales face à une crise humanitaire majeure.
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