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N° 3837 du Canard Enchaîné – 11 Mai 1994

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Le casino de Monaco accusé de blanchir l’argent sale – Après 13 ans de règne, tonton se prend pour lui Quatorze – L’Amérique maniaco-dépressive :sexe présidentiel, mensonges et rodéos – Le lancement du Charles-de-Gaulle : il ne flotte même pas ! L’hôpital rend malade des infirmières, les patients et le gouvernement- Méhaignerie n’étouffe pas les affaires, Le parquet en fait son affaire- Le prince Rainier invité à nettoyer les tapis verts du casino de Monte-Carlo – Les salles de cinéma envahies par les eaux – Vive le De Gaulle contre le chômage : la politique de la canonnière –  la reine magot : à chacun sa Marguerite. Celle de Dumas avait de gros besoins, celle de Chéreau a un gros budget. Cinéma : la reine Margot (frasques historiques) – Encore des ennuis pour… bite Clinton –

La France perd la mémoire au Rwanda: Oublié, le soutien au dictateur responsable de la guerre civile, par Jean-François Julliard –

L’article de Jean-François Julliard, publié dans « Le Canard enchaîné » le 11 mai 1994, critique la politique de la France au Rwanda et son soutien au régime du dictateur Juvénal Habyarimana. Il soulève des questions sur la responsabilité de la France dans la fourniture d’armes et le maintien de coopérants militaires malgré les accords d’Arusha, qui prévoyaient le retrait des troupes étrangères et une transition politique.

Julliard met en lumière les accusations portées par l’association Human Rights Watch contre la France, notamment la vente d’armes via le Crédit lyonnais. Il souligne le manque d’autocritique de la part des autorités françaises après le début du génocide et la mort d’Habyarimana, en notant l’attitude presque satisfaite du ministre de la Coopération, Michel Roussin, face aux événements tragiques.

Le texte critique également l’intervention du ministère de la Coopération dans les médias, notamment les tentatives d’influencer les reportages de Radio-France Internationale. Cette intervention est perçue comme une tentative de contrôler la narrative et d’éviter les critiques sur la politique française au Rwanda.

Julliard s’interroge sur les motivations derrière la persistance de la présence militaire française au Rwanda, écartant les raisons traditionnelles telles que les liens personnels entre dirigeants ou les ressources naturelles. Il suggère que la France pourrait voir le Rwanda comme un rempart contre l’islamisme et une zone stratégique dans la lutte d’influence entre les sphères francophone et anglophone en Afrique.

L’article se termine par une mention de la réunion entre le maréchal Mobutu du Zaïre et d’anciens responsables français pour discuter de la situation au Rwanda, illustrant la complexité des relations internationales et les vieilles alliances qui continuent de peser sur la région. Julliard conclut en soulignant l’incapacité de l’Afrique à se libérer de ses « vieux démons », incarnés par des figures comme Mobutu et les influences coloniales persistantes.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux