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N° 429 du Canard Enchaîné – 17 Septembre 1924

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« L’air des bijoux » – Whip, 17 septembre 1924

Dans cet article aussi léger qu’ironique, Whip nous entraîne dans une affaire de vol de bijoux survenue dans un hôtel parisien, où une riche Américaine, Margaret Savel, se fait dérober un collier valant cinq millions. Avec un style faussement détaché et empreint d’un humour mordant, Whip transforme ce fait divers en une critique à peine voilée des excès de la richesse et des failles des habitudes de la haute société.
L’auteur s’amuse à détailler la routine de cette jeune héritière qui, après avoir « assoupli ses muscles » lors de sa séance de gymnastique matinale, découvre avec stupeur la disparition de ses bijoux soigneusement rangés dans un coffret. Whip s’attarde sur l’absurde souci de sécurité de la victime : les diamants étaient « à portée de la main d’autrui », cachés sous son oreiller. Cette précaution illusoire est moquée à travers une observation aiguisée : « C’est à croire que je ne vois pas ce qui me retient de me mettre à l’hôtel pendant quatre ou cinq jours, le temps de faire fortune. »
Le ton devient plus caustique lorsque l’auteur se moque de la réputation des hôtels parisiens, où les voyageurs américains « n’obtiennent que des leçons de prudence ». Les cambrioleurs sont présentés comme des experts méthodiques, capables d’exploiter la naïveté des riches touristes pour compléter leur « gymnastique » personnelle.
Sous le vernis de la légèreté se cache une critique sociale plus profonde. Whip dénonce implicitement l’insouciance des élites et leur déconnexion avec la réalité, tout en louant la ruse des « rats d’hôtel », qualifiés avec une ironie complice de travailleurs efficaces. La conclusion, à la manière d’une fable, laisse un goût d’amertume : le vrai coupable n’est pas forcément celui qu’on croit, mais peut-être bien le faste ostentatoire d’une époque en quête d’insouciance.
Un petit chef-d’œuvre d’ironie journalistique, où le vol devient presque un acte de justice poétique.
Monsieur Herriot qui veut lutter contre la vie chère supprime le bagne… cette année rien comprendre – La lutte contre la vie chère : M Herriot sur la piste des vrais responsables – la suppression du bagne : à la Bourse de Paris l’impression est favorable – la régie va nous donner des boîtes surprise – les espagnols au Maroc : ils remportent en fuyant une grande victoire – L’air des bijoux : petite suite – Je prince-de-galles en Amérique – la châtelaine du lit blanc –  activité de Mr Queuille – La réforme de l’enseignement : les projets de monsieur François-Albert – Le cas de M Bédier – la reconnaissance des soviets – fantaisie pharmaceutique – Détresse, dessin de Pol Lefebvre

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux