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N° 993 du Canard Enchaîné – 10 Juillet 1935

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L’européen mystérieux –

Dans cet article du Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière dresse le portrait de Bazil Zaharoff, surnommé « l’Européen mystérieux », un marchand d’armes dont l’influence et la fortune surpassent celles de nombreux chefs d’État. Né dans des conditions obscures, possiblement en Grèce, en Russie ou d’origine juive, Zaharoff commence sa carrière à Constantinople dans des activités douteuses avant de se retrouver à Londres, accusé de vol par son oncle.

En 1877, il devient représentant d’une fabrique d’armes suédoise pour les Balkans, marquant le début de son ascension. Il se fait rapidement un nom en jouant sur les rivalités nationales : il vend un sous-marin à la Grèce et deux à la Turquie en prétendant être nationaliste pour chaque camp. Sa carrière décolle lorsqu’il rejoint la société anglaise Vickers, utilisant des moyens corrompus pour vendre des armes à divers pays, souvent par l’entremise de relations amoureuses avec des femmes influentes ou par la corruption directe d’hommes puissants.

Zaharoff arme des nations entières contre leurs ennemis traditionnels, créant ainsi une demande perpétuelle pour ses produits. Durant la Première Guerre mondiale, il devient un acteur clé, fournissant des munitions aux Alliés et amassant une fortune immense. Sa stratégie consiste à contrôler des usines de guerre dans plusieurs pays, assurant ainsi des profits quels que soient les vainqueurs des conflits.

Il utilise des méthodes variées pour corrompre les fonctionnaires, allant de simples pots-de-vin à des cadeaux déguisés en transactions légitimes. Sa réputation devient telle qu’il est anobli en Angleterre et reçoit des distinctions en France, malgré ses pratiques douteuses et son rôle dans l’alimentation des conflits.

Le portrait que dresse Galtier-Boissière est celui d’un homme qui a prospéré sur le commerce de la mort, un véritable monstre pour les personnes sensées, mais paradoxalement honoré par les systèmes qu’il a exploités. Il est décrit comme un personnage machiavélique, utilisant toutes les ruses possibles pour maintenir et accroître son empire financier, tout en restant dans l’ombre. Zaharoff incarne ainsi la figure du marchand d’armes par excellence, dont le succès repose sur la perpétuation des guerres et des conflits à travers le monde.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux