EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

N° 994 du Canard Enchaîné – 17 Juillet 1935

59,00 

Les origines d’un Roi de France – Dans cet article du Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière explore les origines et l’influence de François de Wendel, un puissant industriel et banquier français d’origine allemande, qu’il décrit comme le chef de file d’une nouvelle féodalité industrielle et bancaire en France, comparable à celle de l’Ancien Régime. Cette analyse vise à mettre en lumière les privilèges et le pouvoir considérable que cet homme et sa famille ont accumulés au fil des générations.
François de Wendel descend d’une lignée qui remonte à Jean-Georges de Wendel, un colonel au service de l’empereur allemand Ferdinand III, et à son fils Christian, qui servait Charles IV. Le petit-fils de Jean-Georges, Jean-Martin de Wendel, a quitté le métier militaire pour celui de munitionnaire, achetant les établissements Lecomte à Hayange, en France, posant ainsi les bases de la fortune familiale. Son descendant Ignace de Wendel, après avoir émigré précipitamment à Coblentz lors de la Révolution française, a vu ses établissements rachetés et gérés par un homme de paille qui continuait à fournir des armes à la République.
Avec le retour des émigrés sous l’Empire, François de Wendel, fils d’Ignace, a repris la direction des fabriques, qui prospéraient grâce aux guerres napoléoniennes. Après la guerre de 1870 et l’annexion de la Lorraine par l’Allemagne, la famille de Wendel a habilement scindé ses intérêts entre la France et l’Allemagne, créant deux entités commerciales distinctes mais coopératives : une société allemande et une société française.
Pendant la Première Guerre mondiale, cette scission permettait à la famille de Wendel de maintenir des intérêts des deux côtés du conflit. François de Wendel siégeait au Palais-Bourbon en France, tandis que son cousin Von Wendel était député au Reichstag à Berlin. Des arrangements tacites ont permis de préserver le bassin de Briey-Thionville, essentiel à la production industrielle, des bombardements, assurant un approvisionnement continu en ressources pour l’armée allemande, prolongeant ainsi la guerre.
Galtier-Boissière critique vivement cette connivence et cette gestion familiale des affaires industrielles en temps de guerre, soulignant que bien que François de Wendel ne soit pas responsable des actions de ses ancêtres, ses origines expliquent certains de ses choix et le discréditent en tant que dirigeant influent en France. En mettant en lumière ces faits, l’article vise à dénoncer l’hypocrisie et les pratiques douteuses de ceux qui détiennent le pouvoir économique et politique, rappelant les luttes contre les privilèges féodaux tout en soulignant que de nouveaux privilèges se sont réinstallés sous une autre forme.

Si vous désirez voir le détail d'une pochette, merci de cliquer sur un des liens:

En stock

Choix de la pochette

Aucun Pochette Laurent LOLMEDE +5,00 € Pochette Fabrice ERRE +5,00 € Lucien Laforge - L'oie +5,00 € Lucien Laforge - L'idiot +5,00 €

Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux