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N° 996 du Canard Enchaîné – 31 Juillet 1935

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Fraîche et joyeuse – Dans son article du 31 juillet 1935 publié dans Le Canard Enchaîné, Jean Galtier-Boissière critique sévèrement la glorification de la guerre et le bourrage de crâne qui l’accompagne. À travers un ton satirique et mordant, il expose l’hypocrisie des commémorations et la réalité brutale des conflits militaires, en mettant en lumière les horreurs de la guerre de Chine de 1900-1901.
Galtier-Boissière commence par rappeler que chaque année, les médias célèbrent les anniversaires des grandes batailles, notamment celles d’août 1914, en exagérant l’enthousiasme des soldats et en vantant les vertus du combat. Il critique ce discours comme étant destiné à maintenir le peuple dans l’illusion que la guerre est régénératrice et honorable, une idée propagée pour justifier les futurs conflits.
En contrepoids à cette glorification, Galtier-Boissière recommande le numéro spécial du **Crapouillot**, intitulé « Les horreurs de la guerre », qui présente une anthologie des atrocités militaires sur un siècle. Il loue cette publication pour ses documents authentiques de combattants de divers pays, dépourvus de toute propagande et « littérature » embellissante.
Galtier-Boissière se concentre ensuite sur la guerre de Chine, utilisant des lettres de soldats pour illustrer la cruauté et l’inhumanité de la guerre :
– Divertissement Macabre : Un ingénieur français décrit comment il se divertit en tirant sur des Boxers sans armes, tout en buvant du champagne avec des officiers russes.
– Pillage Organisé : Les missionnaires, connaissant bien le pays, organisent le pillage, les soldats apportant leurs butins (or et argent) aux missions en échange de chèques.
– Violence Gratuite : Des soldats expriment leur plaisir sadique à tuer sans pitié, un soldat écrivant à sa fiancée qu’il espère recommencer bientôt pour ne pas s’ennuyer.
– Massacres Impitoyables : Des descriptions de massacres où les victimes, même suppliantes, sont tuées sans merci sur ordre des officiers.
En terminant, Galtier-Boissière fait un parallèle entre les atrocités passées et la guerre moderne. Il souligne que les nations qui se sont alliées pour combattre en Chine se sont ensuite affrontées lors de conflits mondiaux, enrichissant les marchands d’armes comme Sir Basil Zaharoff et Eugène Schneider. Il déplore que les peuples, loin d’être dégoûtés par ces atrocités, semblent prêts à suivre les ordres des dictateurs pour déclencher de nouveaux massacres, applaudis par les critiques militaires et les industriels de l’armement.
L’article de Jean Galtier-Boissière est une dénonciation virulente de la guerre et de ceux qui la glorifient. En exposant la brutalité et l’inhumanité des conflits, il appelle à une prise de conscience des véritables horreurs de la guerre, au-delà des récits héroïques et nationalistes perpétués par les médias et les élites.

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Nos Exemplaires du Canard Enchaîné sont archivés dans de bonnes conditions de conservation (obscurité, hygrométrie maitrisée et faible température), ce qui s'avère indispensable pour des journaux anciens.

Lumière : obscurité complète. Les UV agissent sur la lignine du papier et opèrent un jaunissement, souvent visible sur des journaux pliés et empilés, ne voyant la lumière du jour que sur la tranche...Le jaunissement s'accentue avec le temps et rend le papier cassant (casse de la fibre de cellulose) et fragilisé au bout de quelques années.

Hygrométrie : le taux est compris entre 45 et 65 %. Un taux trop bas entraîne un dessèchement du papier, ce qui le raidit et le rend cassant. A l'inverse, un taux trop élevé peut favoriser l'apparition de traces de moisissures.

Faible température : la température idéale pour la conservation de vieux papiers est comprise entre 16 et 20°C. Une température trop élevée peut aussi assécher le papier et le rendre cassant jusqu'à l'émiettement et accélérer les processus chimiques de dégradation du papier. Une température trop faible favorise l'augmentation du taux d'hygrométrie.

Tous les numéros sont stockés à plat et pliés seulement en 2 (le pli est horizontal). Le pliage en 4 est à proscrire : le papier est fortement fragilisé à la jonction des deux plis, formant après quelques années un trou, au milieu de chaque page...). A fortiori, les pliages en 6 ou en 12 (longtemps utilisé pour les expéditions) génèrent d'importants dégâts sur le papier, dans le temps.

Certains numéros parmi les plus anciens sont archivés pleine page dépliée. La pliure centrale des fascicules, déjà présente lors de leur diffusion et de leur vente, constitue souvent une zone de dégradation accélérée du support : on y observe un jaunissement précoce du papier, signe d’une acidité et d’une fragilité importante. Le maintien de cette pliure ne fait qu’accentuer le processus de dégradation, et se traduit par des risques élevés de déchirures à la manipulation.

Les photos des Unes présentées sur le site correspondent à celles des exemplaires originaux proposés à la vente, ou celle d'exemplaires de qualité de conservation équivalente. Elles sont prises en lumière naturelle, sans filtres, les teintes visibles à l'écran pouvant ne pas refléter parfaitement celles du papier.

Les numéros d'avant-guerre, plus rares et donc proposés en quantités limitées, présentent souvent une usure, une fragilité plus importante. Les traces du temps, telles que jaunissement lié à l'insolation ou simplement la lumière, rousseurs, traces d'humidité, plis marqués, cassures du papier fréquemment dans les coins ou le long des plis, se sont plus ou moins installés sur ces publications dont le papier approche le siècle d'âge.

Les collections de journaux non reliés présentent un fort risque de dégradation. Conservés en liasses, parfois ficelées, les fascicules sont en effet particulièrement sensibles aux contraintes mécaniques (tassement, pliures). Hormis les numéros d'avant-guerre, devenant relativement rares, les autres numéros sont écartés de notre stock dès lors qu'ils présentent ces défauts impossibles à corriger, comme des pliures marquées, jaunies ou cassantes, notamment en verticalité du journal.

Les numéros les plus anciens (de l'origine aux années 30), ont pu faire l'objet de restaurations, en fonction des besoins et dans les règles de l’art : réparations de déchirures, petits trous, renforcement des marges et des plis centraux au moyen de papier type Filmoplast, sans acide, reprise des faux plis au fer chaud.

L’évolution du format du Journal dans l’histoire :

De 1916 à 1921 :                          31 X 43 cm - 4 pages -

De 1921 à 1940 :                          37 X 54 cm - 4 pages -

De 1944 à 1948 :                          30 X 43 cm - 4 pages -

Quelques très rares numéros sur 2 pages entre 1939 et 1945, impactés par la censure.

Le Canard ne retrouve son format d'avant-guerre qu'en 1948 :

De 1948 à 1957 :                          38 X 60 cm - 4 pages* -

De 1957 à 1966 :                          38 X 60 cm - 6 pages* -

De 1966 à 1987 :                          38 X 60 cm - 8 pages* -

De 1988 à 2004 :                          36 X 58 cm - 8 pages* -

*hors numéros spéciaux