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Les plumes du Canard

Pierre Laroche

1902 - 1962

Sa participation au Volatile : 1945 à 1962

Pierre Laroche 

vu par Pol Ferjac

édition du 11 avril 1962

 

Pierre Laroche est un scénariste et journaliste français, né le 7 mai 1902 dans le 15e arrondissement de Paris, où il est mort le 3 avril 1962.
Il a notamment coécrit avec Jacques Prévert le scénario des Visiteurs du soir (film de Marcel Carné sorti en 1942), et, pour son épouse la réalisatrice Jacqueline Audry, plusieurs adaptations de romans de Colette.
Pierre Laroche naît le 7 mai 1902 à Paris 15e, au 17 rue Rosenwald, sous le nom d’état civil de Eugène Pierre François Laroche, de Jean Marie Laroche, gardien de la paix de 41 ans, et de son épouse Claudine Lafleuriel, 36 ans.
Pierre Laroche collabore dès 1945 au Canard enchaîné, où il écrit des chroniques sur le cinéma. Il effectue de brefs séjours en Algérie comme correspondant du journal en 1954 et 1956. Il décrit dans ses articles des scènes de la vie quotidienne, qui sont autant d’accusations contre l’ordre colonial. Polémiste redouté, il collabora de nombreuses années au Canard, où il tint notamment jusqu’à sa mort, les rubriques de la radio et du cinéma.  – Source wikipédia
L’article de Michel Duran publié dans Le Canard enchaîné le 11 avril 1962 constitue un hommage émouvant à Pierre Laroche, décédé à la suite d’une maladie rare. Laroche est présenté comme un homme profondément généreux, à la fois solide et passionné, qui a marqué son entourage par sa loyauté et son engagement pour ce qu’il croyait juste.
Duran insiste sur le caractère exceptionnel de cet homme, un ancien arrière de football, qui, toute sa vie, a défendu avec ardeur ses convictions sans chercher à plaire. Son franc-parler et son intégrité lui avaient valu l’estime et l’affection d’un cercle restreint mais fidèle.
Le texte met en lumière la richesse de son parcours, notamment son engagement dans les brigades internationales pendant la guerre d’Espagne, à seulement 32 ans, démontrant un courage hors du commun. Laroche n’était pas qu’un militant ou un homme de plume ; il était aussi un scénariste talentueux, ayant collaboré à des œuvres telles que Huis clos, Gigi ou encore La Garçonne. Duran rappelle aussi son passage à la radio et son arrivée au Canard après la Libération, où il a poursuivi ses combats intellectuels avec énergie.
La dernière partie de l’article illustre la personnalité chaleureuse de Laroche, attachée aux plaisirs simples de la vie : les bons repas, les bistrots, et les discussions animées. Malgré une vie marquée par des engagements sérieux, il était connu pour son cœur d’or et son dévouement à ses collègues, défendant leurs intérêts avec abnégation.
Duran conclut avec tendresse, évoquant l’idéalisme intact de Laroche et sa fidélité aux idées de sa jeunesse. Ce texte, empreint d’admiration et d’affection, offre un portrait vivant d’un homme complexe, joyeux, et profondément humain, que ses amis et collègues ne sont pas près d’oublier.

Pierre Laroche 

vu par Pol Ferjac

Almanach du Canard 1955