EXPEDITION SOUS 24H

 ENVOI SOIGNÉ

LIVRAISON OFFERTE À PARTIR DE 15€

PAIEMENTS SÉCURISÉS

Les plumes du Canard

Joseph-Michel Piot , dit Pierre Scize

1894 - 1956

Sa participation au Volatile : 1926 à 1933

Pierre Scize, né Michel-Joseph Piot le 17 février 1894 à Pont-de-Chéruy et mort accidentellement à Melbourne (Australie) le 10 décembre 1956, est un journaliste français.
La vocation première de Michel-Joseph Piot le conduit vers le théâtre. il prend des cours au conservatoire de Lyon dès 1912. Mais engagé sur le front dès les premiers mois de la Première Guerre mondiale, il est grièvement blessé et perd son bras gauche, emporté par un obus. Après une longue convalescence, forcé d’abandonner son projet de devenir comédien, Michel-Joseph Piot retrouve le front des opérations en tant que régisseur du Théâtre aux Armées.
Le metteur en scène et comédien Jacques Copeau lui propose après l’Armistice de le suivre, dans le même emploi, à New York pour une longue tournée d’après-guerre qui remporta un grand succès. À son retour, Michel-Joseph Piot écrit le récit de ce voyage, et le directeur du journal L’Œuvre lui propose de le publier. Il devient alors journaliste.
La naissance de son pseudonyme Pierre Scize est originale. Le journaliste Jean Piot, homonyme et ami proche, écrit déjà à L’Œuvre. Un des deux Piot doit donc trouver une autre signature afin d’éviter toute confusion. En se promenant sur le quai Pierre Scize à Lyon, Michel Joseph a l’idée d’en faire un prénom et un nom. À l’origine, le quai Pierre Scize ne doit rien à un homme mais signifie un lieu-dit : la « pierre sciée ». À l’époque romaine, le rocher de Thune, qui forme une avancée dans la Saône, est taillé afin d’aménager une voie sur la rive droite de la rivière. Ainsi le lieu est appelé petra incisa, soit en français « pierre encize » ou « pierre scize ». C’est sans doute le seul exemple où un homme prend le nom d’un quai au lieu de le lui donner.
Après L’Œuvre, Bonsoir, puis Paris-Journal, le journal dirigé par Jacques Hébertot dont Pierre Scize est rédacteur en chef, ce dernier rejoint Le Canard enchainé. Mais en 1933, Pierre Scize reçoit la Légion d’honneur, décernée à titre militaire pour sa mutilation de guerre. Or tout rédacteur du Canard enchaîné s’engage à refuser toute décoration officielle, que ce soit à titre professionnel ou honorifique. Refusant d’accepter cette exception à la règle, le fondateur et directeur du journal satirique Maurice Maréchal licencie Pierre Scize. Cette rupture, largement commentée, fait date dans l’histoire de la presse française du XXe siècle.
Pierre Scize travaille alors pour Candide en tant que critique de cinéma et de théâtre, ainsi que pour Paris Soir. Ses reportages aux quatre coins du monde élargissent sa notoriété. Durant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Lyon, ville ou il a passé sa jeunesse. Il entre très vite dans la Résistance, écrivant de nombreux articles dans la presse clandestine, tous dirigés contre l’occupant. Il se rapproche alors, tant que le plan matériel qu’amical, avec l’équipe rédactionnelle du journal le Figaro, jusqu’à ce que le quotidien national se saborde volontairement au début novembre 1942, après l’entrée des Allemands en zone libre. (…)

Source: Wikipédia